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Le cas de Sophie, une jeune fille de 19 ans suivie en psychothérapie, montre comment les résultats d’un bilan psychologique, dont le diagnostic de hpi n’est pas avéré, peuvent venir se télescoper avec l’histoire de la patiente. L’émergence d’une problématique narcissique-identitaire en lien avec son désir de connaître son potentiel intellectuel doit être prise en compte par la thérapeute, car cela soulève la question de ce qui peut être projeté dans la demande de diagnostic de hpi et à qui s’adresse le résultat.
En 1962, André Rey proposait un test d’« interprétations de dessins » visant à faire émerger l’imagination, la fantaisie, la créativité, l’intuition… des activités mentales qui appartiennent toutes à l’esprit de finesse. Charles Mottier, un de ses anciens assistants, a informatisé et développé ce test et nous présente ici un exemple choisi parmi les treize planches qui composent cette épreuve d’imagination, en mettant l’accent sur la portée des réponses projectives et ses répercussions dans les profils d’un test de personnalité.
Si différentes études, fondées sur des critères sociétaux et linguistiques, tendent à expliquer les difficultés scolaires rencontrées par les élèves de Polynésie française, d’autres facteurs d’ordre psychique sont à considérer. En attestent les résultats comparés issus de la passation du test des contes de fées (FTT) auprès d’enfants tahitiens et métropolotains.
Agathe est une enfant de huit ans qui présente des difficultés de comportement
et des troubles émotionnels. Afin d’envisager le cadre de son suivi thérapeutique,
une évaluation psychologique est réalisée à partir de la passation de deux épreuves
projectives. Cette étude de cas propose un regard croisé sur les spécificités
et la complémentarité des deux méthodes choisies : le Test des Contes de Fées (FTT)
et le Thematic Apperception Test (TAT).
L’objectif de ce colloque qui portait sur un thème majeur en psychologie, « le dit et le non-dit », était de faire « plancher » des cliniciens sur la question de la restitution des données aux patients et aux tiers pour conférer à l’évaluation projective un statut de véritable acte thérapeutique (avec le patient) et pédagogique (avec les équipes).
Se contenter de commenter les performances cognitives des enfants dits « surdoués » ne peut suffire pour les comprendre et proposer des modalités de prise en charge adaptée à leurs souffrances. Au contraire, une approche dynamique du fonctionnement psychique peut prendre tout son sens ici : par un bilan psychologique complet de l’enfant, il devient possible de présumer la fonction du « surinvestissement de la pensée », d’appréhender le sujet dans son ensemble et de remonter à la source du trauma.