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Depuis toujours ou presque, la question du langage intérieur – qui a pris, au fil de son histoire, des dénominations différentes – hante, si l’on peut dire, un éventail de chercheurs, de professionnels, mais aussi d’historiens, de philosophes et de théologiens.
Si, aujourd’hui, les sciences, et notamment la neurolinguistique, consacrent des recherches à ce phénomène, c’est bien l’ensemble des disciplines psychologiques qui sont concernées. Valérie Tartas, professeure de psychologie à l’université de Toulouse, nous a accordé cet entretien afin d’éclairer plus largement la question du langage intérieur à partir de ses travaux en psychologie du développement.
Prendre en charge les dysfonctionnements de la cognition
sociale, à savoir les troubles qui touchent la reconnaissance des
émotions, l’interprétation des gestes ou d’autres indices qui nous renseignent
habituellement sur les intentions d’autrui, c’est ce à quoi s’est consacrée
depuis plusieurs années l’équipe de l’hôpital de jour de Versailles qui a mis
au point une technique de remédiation cognitive ciblée sur le déficit en capacité de Théorie de l’esprit. Présentation.
Lorsqu’il s’agit de nouveauté, les principes généraux reposent souvent sur des connaissances anciennes enfouies et parfois écartées. C’est le cas des pathologies aujourd’hui englobées dans la sphère de la schizophrénie. En effet, la description
princeps du trouble insistait d’emblée sur l’importance des troubles précoces de l’attention (Kraepelin, 1899), la spécificité de certains aspects de la cognition comme la désorganisation temporo-spatiale (Bleuler, 1911) ou la rigidité
de la pensée (Grant et Berg, 1948). Aujourd’hui, des modèles neuropsychologiques offrent un cadre à ces troubles antérieurement décrits.
Le modèle du fonctionnement mental adulte est trop souvent appliqué aux enfants. Le jeune enfant construit et révise en jouant et en communiquant de nouvelles « théories de l’esprit ».
L’auteur nous propose de remiser nos illusions pour observer « comment pensent les enfants ».