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Parmi les quelques programmes de
remédiation cognitive existants, certains
ont recours à une passation assistée
par ordinateur. Cogmed en fait partie
et cible plus particulièrement la mémoire
de travail. Il comporte trois outils adaptés
en fonction de l’âge, et nécessite un
investissement personnel important de
la part des personnes qui en bénéficient.
Présentation, méthodologie et protocole
de prise en charge.
Dans le cadre d’une évaluation neuropsychologique, l’étude des fonctions exécutives est importante, car leur mise en œuvre correspond à la mobilisation de fonctions cognitives qui permettent l’adaptation aux situations nouvelles et les apprentissages. Et cette étude est d’autant plus intéressante à effectuer lorsque l’enfant ou l’adolescent est cérébro‑lésé pour essayer d’évaluer finement les conséquences du traumatisme. À condition toutefois de disposer d’outils adaptés, et d’être prioritairement à l’écoute de l’enfant et de ses affects.
Les patients cérébro-lésés souffrent de lésions cérébrales dues à des traumatismes crâniens, des tumeurs, des accidents vasculaires. Ils présentent des atteintes cognitives comme des troubles du langage, de la mémoire, du geste, de la reconnaissance des visages, de l’orientation dans le temps et dans l’espace. Cette multiplicité des atteintes qui touche à la perception de son identité propre par le sujet est un élément essentiel à prendre en compte. L’on se doit de constater aussi que cette pathologie a été pendant longtemps peu explorée dans ses dimensions clinique et psychopathologique.
Qui demande et qui entendre lorsque l’on reçoit des patients cérébro-lésés en pratique libérale ? Contrairement au cadre thérapeutique habituel, il faut se rendre sensible au processus. Comment pallier les défaillances cognitives sans pour autant perdre de vue le nécessaire travail de remaillage et de réappropriation de soi que le patient aura à accomplir ? Comment lui permettre de retrouver cohérence et unité quand une partie de son être est bouleversée ?
Un traumatisme crânien débute par une période traumatique, la réanimation, le coma et, parfois, la nécessité d’un geste neurochirurgical. Les troubles cognitifs qui en résultent peuvent constituer un véritable handicap qui perturbera l’interaction du sujet avec son environnement. C’est pourquoi un travail de collaboration entre les équipes médicales de rééducation, les équipes médico-sociales, les psychologues et les psychiatres, est indispensable.