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En psychiatrie comme en psychologie clinique, le patient ne se réduit pas à ses symptômes ni à sa maladie qui ne peuvent pas être compris dans leur seule dimension négative et « handicapante » : ils ont un sens au regard de l'histoire du sujet relevant de diverses formes pathologiques de conflits, de traumatismes, de blessures psychiques. La reconnaissance d'un sens, certes au départ énigmatique, est la condition de toute prise en charge psychothérapique.
C'est ce que nous enseigne la psychanalyse. Les auteurs reprennent ici la description des grands syndromes psychiatriques actuels en leur apportant l'éclairage de la métapsychologie freudienne et postfreudienne ainsi que celui de la psychopathologie psychanalytique et transculturelle d'aujourd'hui, sans ignorer l'apport des neurosciences, de l'éthologie, de la phénoménologie ou de l'école systémique. Ces approches théoriques de la clinique apparaissent indispensables à une sémiologie contemporaine des troubles psychiques et psychiatriques donnant à celle-ci les moyens de comprendre ce qu'aucun scanner ni aucune statistique ne peuvent montrer, à savoir les dynamiques, les conflits et les déchirures psychiques sous-jacents à l'expression de ces troubles.
La psychoéducation postule que mieux comprendre sa pathologie peut aider à mieux gérer ses troubles, et, dans cet objectif, pourrait être envisagée comme une composante thérapeutique pour les patients dont l’observance du traitement est nécessaire. Quels bénéfices offre‑t‑elle si elle s’intègre dans un travail de groupe multifamilial ?