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Le 21 mars 2016, Mme Juliette Méadel, secrétaire d’État à l’Aide aux victimes, a entrepris d’initier une série de tables rondes avec diverses associations et l’Inavem pour améliorer l’accompagnement des victimes tant au niveau juridique qu’au niveau psychologique.
Les mécanismes à l’œuvre dans une relation d’emprise entravent les processus de pensée du sujet qui en est victime. Ils le détournent de sa position critique et le maintiennent à une place d’objet, car le sujet désirant représente une menace psychique pour le Moi défaillant qui doit s’en protéger. Comment s’en extraire et se reconstruire ?
L'enfant a longtemps été réduit au silence, sous couvert de la protection dont il fait l'objet. Le développement de la psychologie de l'enfant a eu pour incidence une évolution du droit, notamment par la Convention Internationale des Droits de l'Enfant qui lui confère un statut. Mais si l'enfant a « le droit » d'exprimer ses besoins, sa parole peut-elle faire loi ? Dans quel cadre peut-il exprimer ses besoins ? Comment éviter l'influence de l'un des parents, comment permettre à l'enfant de sortir de cette position d'enjeu? Comment démêler ce qui est de sa « demande » de ce qui est de « son intérêt » ? Ces questions se posent aux professionnels de l'accompagnement familial et social et demeurent souvent sans réponses.
Le suivi de Nathalie nous fait entrer au cœur de la pratique du psychologue intervenant en centre d’accueil des victimes d’agression sexuelle et des enfants maltraités. Établir une relation de confiance, analyser la demande, travailler sur la culpabilité et la honte, sont les points essentiels d’une clinique singulière et adaptée à chaque situation qui doit être proposée pour permettre au sujet de remettre de la parole là où un vécu intolérable, venu faire effraction, ne peut plus être métabolisé.
Face à un trauma qui implique des conséquences mesurées au fil de longues années, la victime de viol nécessite une prise en charge particulière. Comme elle le décrit dans son dernier ouvrage, Lise Poirier Courbet propose une approche multifactorielle fondée, notamment, sur les récits de vie et la reconstruction par la parole dans une perspective de sociologie clinique.
Que vient faire résonner, pour le soignant et pour l’équipe, le surgissement d’un événement traumatique sur leur lieu de travail ? Quand l’enveloppe psychique de l’un des membres se trouve effractée, l’homéostasie de l’équipe soignante peut, elle aussi, être mise à mal. C’est ce dont témoignent les différents cas cliniques présentés ici. Aux psychologues du personnel de venir soutenir la recherche de sens et de catharsis, dont les enjeux se situent tant aux niveaux personnel qu’institutionnel.
Les combats en Syrie et en Irak, dans lesquels se mêlent des groupes intégristes, ont drainé plusieurs centaines d’Européens au cours de ces derniers mois. Cela interroge sur le radicalisme religieux en Occident et sur les moyens de le prévenir. Étude comparée entre les Pays-Bas et la France.
Par ces temps où les concepts d'empathie et de compassion sont traités par de nombreux essayistes
(Jeremy Rifkin, Serge Tisseron, Jacques Hochmann, Paul Audi, Karen Armstrong, etc.), l'auteur s'emploie à mettre
en évidence l'usage qu'il en a fait au cours d'interventions de clinique de l'extrême, là où la logique de survie
prend le pas sur celle de la vie. La fatigue de compassion, c'est certainement la sienne dont il est question ici,
mais c'est aussi celles des nombreux intervenants auprès de personnes en détresse que l'auteur a lui-même soutenus
dans leurs missions d'assistance psychologique et de soins médicaux.
Comment secourir sans succomber aux détresses d'enfants abandonnés dans la rue, de parents ayant perdu leurs proches
dans une catastrophe de masse, de rescapés de catastrophe de masse, de malades du sida ? Soutenu par des travaux
de philosophes, de psychologues et de psychanalystes, l'auteur répond à un certain nombre de questions :
comment s'exprime l'accompagnement compassionnel quand la souffrance du stressé renvoie l'aidant à ses propres
souffrances ? Que devient la compassion comme outil de soins quand, en tant que citoyen et clinicien,
une catastrophe de masse est provoquée par nos habitudes d'irresponsabilité et de cupidité ?
Comment mettre en œuvre la compassion quand, à travers le sida, des situations cliniques interpellent
vivement l'humain dans ce qui le fonde, à savoir le sexe
Les consultations de psychologie du travail ont pour but d’amener le patient – dans le meilleur des cas – à trouver des solutions pour sortir des situations anxiogènes auxquelles il est confronté, en analysant sa situation de travail. Le suivi psychologique peut aussi être l’occasion de se reconstruire, de retrouver confiance en soi et d’améliorer l’image de soi.
Face à des risques naturels ou causés par l’homme provoquant des désastres chimiques, biologiques, radioactifs ou nucléaires (CBRN), l’Union européenne, en coordination avec des politiques nationales de lutte contre les principales menaces transfrontalières pour la santé publique, développe des rencontres entre experts européens afin que, de leurs observations et de leur partage d’expériences, des plans de préparation et d’intervention en cas de menace de cet type puissent être élaborés. Dominique Szepielak, intervenant en tant que psychologue expert, nous présente les conclusions issues de leur dernière rencontre.