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Dans la psychothérapie d’un enfant, une multitude de micro-histoires transitent, s’emmêlent, se répètent ou ne voient tout simplement pas le jour. Depuis une vingtaine d’années, Antonino Ferro développe un modèle d’écoute original de l’interactivité narrative entre patient et analyste qui, tout passionnant soit-il, n’en bouscule pas moins un certain classicisme interprétatif.
Pour se protéger, le psychisme humain engage des « mécanismes de défense ». Après Sigmund Freud, les penseurs de la psychanalyse en ont fait l’objet de leurs travaux et publications. De l’avis d’Alain Braconnier, ces « ressources et forces intérieures » évoluent avec la psychopathologie et conservent tout leur intérêt clinique. L’observation proposée ici montre aussi comment elles trouvent leur place au-delà du seul champ de la psychanalyse.
Choix des termes, temps de l’annonce, représentations de chacun, l’énoncé d’un diagnostic n’est pas sans conséquences dans la prise en charge d’un patient. Mais quelles sont-elles ? Quels impacts ont les mots ? Au-delà du diagnostic lui-même, c’est son usage qui est ici questionné et pensé, car « un énoncé diagnostique ne répond pas d’une vérité, mais d’une construction induite par un modèle de référence».
Si la littérature souligne l’importance de l’identification du soignant au soigné et la valeur du contre-transfert dans tout processus de soins, qu’en est-il dans le cas de patients psychotiques ? Et comment penser alors l’empathie ? L’étude de cas cliniques montre que, dans un groupe analytique de psychotiques, l’empathie éprouvée par le thérapeute et les patients vient favoriser l’action thérapeutique. L’accompagnement de cette population présuppose-t-il déjà l’attitude empathique du soignant à l’égard de lui-même ?