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À la suite d’un accident, d’une catastrophe naturelle, ou encore d’un acte de terrorisme, des traces traumatiques viennent affecter profondément le corps et son image. Quels sont les mécanismes de défense alors mis en œuvre par les victimes pour lutter contre un vécu d’anéantissement ? Des éléments de réponse sont proposés à travers plusieurs exemples de personnes ayant vécu un épisode d’une violence extrême.
Le discours de quelques détenus, qui ont fait le choix de pratiquer la musculation en prison, vient signifier combien le mouvement physique peut favoriser un équilibre psychique et un contrôle sur soi, combien les transformations physiques qui en découlent viennent restaurer une image de soi et inscrire le temps qui passe… Un vécu du corps qui porte les traces d’une volonté d’adaptation tout en luttant contre l’emprise de l’enfermement !
Les soins psychologiques sont souvent introduits par le biais d’un suivi médical à partir d’une plainte somatique. Cela se vérifie particulièrement dans la clinique spécialisée dans le cancer du sein. Placé en second plan, l’équilibre psychique revêt cependant un caractère primordial pour réinscrire le patient dans sa subjectivité.
Corps propre, images du corps, représentations sociales du corps, place du corps dans la société, etc., autant de concepts sur lesquels la psychologie sociale ou clinique, la philosophie ou l’anthropologie nous éclairent sur le fondement même de notre existence ; un corps que nous reléguons pourtant parfois à un rôle purement d’outil, de véhicule. Hôte encombrant ou investi comme un faire-valoir, corps que l’on oublie, maltraite, que l’on ignore dans ses alertes ou, au contraire, qui est au centre de toute notre attention lorsqu’il défaille ou est l’objet d’un contrôle de son apparence.
Comment se construit et se nourrit l’image du corps ? Quel impact a-t-elle sur la structuration de la personnalité et sur sa relation à l’autre ? Prendre en compte la dimension corporelle dans la relation à l’autre et être au fait des différentes recherches, réflexions et théorisations qui s’y rapportent permettront au psychologue de mieux appréhender cette donnée que le sujet amène aussi dans l’entretien clinique. Le cas de Martin, un jeune garçon de onze ans, en témoigne.
Les représentations sociales relatives au corps ont considérablement évolué au cours du XXe siècle et en ce début de XXIe siècle. Après une période de transition, elles ont été marquées par des tendances au dévoilement total du corps, lui-même plutôt déconnecté de la dimension psychologique ou historique du sujet. Et le cinéma, le théâtre, la littérature… ont reflété de manière plus ou moins directe et explicite les avatars de la relation du sujet avec son corps ainsi que ceux des rapports corps-psychisme.
En France, le statut du psychologue à l’hôpital est assez récent. Défini par la loi n° 91-748 de 1991 portant réforme hospitalière du code de santé publique, il ne recouvre pas la fonction de psychologue de liaison contrairement à la Belgique. Au service de néphrologie-dialyse et unité de psychologie de l’hôpital universitaire des enfants de Bruxelles, l’exercice de la psychologie de liaison est quotidien. En voici un témoignage.
Petits kilos superflus, surpoids… obésité… Les solutions pour les pallier,
et notamment les régimes, peuvent parfois avoir des conséquences
catastrophiques. Entendre la personne obèse et son histoire est
un préalable pour pouvoir travailler les raisons de cette mise en expression
de son insécurité intérieure.
Questionner l’énigme entre le désir et la pulsion… et faire émerger un savoir nouveau jusqu’alors enfoui ! Si tel est l’enjeu de la psychothérapie analytique, il trouve tout son sens avec l’histoire de Dominique, un adolescent amené à consulter parce qu’il mange pour deux… ou trois… Reste à découvrir ce qui… et qui… se cache derrière ses kilos en trop !
L’obésité constitue aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique. Mais la corpulence des individus est un caractère physique très particulier, mêlant étroitement des questions de santé et d’apparence et dont la perception varie fortement entre les groupes sociaux, et entre hommes et femmes.