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Si la spiritualité et la religion relèvent du domaine du privé et de l’intime, qu’en est-il pour la personne âgée dépendante vivant en institution ? Comment ce besoin est-il pris en considération par les soignants ? Face aux dysfonctionnements qui peuvent conduire à une sorte de négation du sujet en institution, l’auteure rappelle l’importance de la notion de libre choix et insiste sur le rôle du psychologue auprès de chacun des protagonistes pour créer des espaces de parole et penser la singularité du sujet âgé.
Les relations intergénérationnelles ont souvent été au cœur de mesures politiques pour favoriser la cohésion sociale. Mais en quoi consistent ces liens et quelles finalités y aurait-il à les favoriser ? Dans quelle mesure deux générations peuvent‑elles s’appréhender, se côtoyer, s’enrichir, sans que soient entravés les désirs des uns et les valeurs des autres ? Quelques éléments de réponse sont ici rapportés à la lumière d’une expérience dans l’animation d’un atelier au sein d’un EHPAD.
Si les psychologues sont généralement rattachés aux équipes des ehpad, d’autres dispositifs extérieurs peuvent être mis en place sans pour autant entraver leur autonomie de fonctionnement. Une psychologue au sein d’une équipe mobile peut ainsi intervenir au domicile des personnes âgées. Cette démarche est à la fois au bénéfice des résidents, des équipes institutionnelles et de la personne âgée en amont d’une rupture avec son domicile.
Les attentats de 2015 ont pris un sens particulier dans la subjectivité des personnes âgées, réactivant parfois d’anciens traumatismes ou rappelant la réalité de la mort. Ce qui n’a pas manqué d’engendrer beaucoup d’angoisse. C’est dans l’après‑coup que la mise en mots des affects a été possible, comme en témoignent ces résidents fortement impliqués dans les espaces offerts à l’expression de chacun.
Aborder la question du vieillissement du couple implique de penser son installation en maison de retraite, de manière conjointe ou non, de revenir sur leurs vécus singuliers et d’interroger les impacts de l’âge, de la dépendance et de la démence sur le couple… Des questions cliniques et éthiques sont ici soulevées et invitent à réfléchir à un accompagnement individualisé des partenaires âgés en aménageant des espaces de pensée pour les soignants et les familles.
Les appels incessants sont des comportements qui s’observent très fréquemment dans les EHPAD. Du fait de leur caractère répétitif, ils épuisent aussi bien les professionnels que les autres résidents. Comprendre leur fonction et prendre conscience de la place à laquelle l’autre est mis permettront de préserver la capacité de penser de chacun et de mieux accompagner les résidents.
Si la temporalité des professionnels intervenant en EHPAD semble résolument différente de celle des résidents, comment peuvent-ils être bientraitants s’ils ne parviennent pas à se glisser dans la temporalité de l’autre ? Par ailleurs, lorsque la démence et les pertes de mémoire surviennent, peut-on encore être inscrit dans le temps ? et comment ? Mieux comprendre ces discordances permettra de (re)donner à ces personnes âgées la possibilité de se sentir exister encore.
Certaines personnes se retrouvent en EHPAD sans y avoir été préparées. La rencontre thérapeutique avec Madame Papillon témoigne du cheminement à opérer lorsque l’entrée en maison médicalisée est précipitée par des chutes répétées à domicile, et qu’un déficit cognitif évolutif non encore diagnostiqué finit par être posé. Proposer un accompagnement psychologique s’avère alors pertinent, notamment après l’annonce du diagnostic de trouble démentiel.
Les maisons de retraite, et plus particulièrement les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sont devenus des lieux mieux armés sur le plan médical, dépoussiérant un peu ces institutions qui avaient et ont encore parfois une réputation douteuse. La bientraitance fait partie de ces protocoles qui peuvent améliorer le quotidien des résidents, l’aspect technologique, en ce qui concerne les psychologues, étant souvent assuré par les procédures neuropsychologiques aux fins de dépistage et d’objectivation de la détérioration mentale.
La perte d’autonomie, qui accompagne bien souvent l’avancée en âge, incite le sujet à un repli sur soi et induit un bouleversement dans son rapport à l’autre. En mobilisant le potentiel de créativité des personnes âgées et la dynamique de groupe, un atelier « journal » offre un espace thérapeutique. Aperçu d’une clinique développée dans le cadre institutionnel.