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Établir la confiance, poser un cadre stable, accueillir la réalité de la demande, sont les bases de l’établissement d’une relation thérapeutique. Mais pour mettre en place et maintenir une bonne alliance thérapeutique, le professionnel aura à garantir qu’au sein de cette relation asymétrique, le patient puisse investir sa psychothérapie de manière autonome et en responsabilité. Les écueils sont nombreux, et le danger de la tentation du pouvoir est une des dérives éthiques possibles.
Qui demande et qui entendre lorsque l’on reçoit des patients cérébro-lésés en pratique libérale ? Contrairement au cadre thérapeutique habituel, il faut se rendre sensible au processus. Comment pallier les défaillances cognitives sans pour autant perdre de vue le nécessaire travail de remaillage et de réappropriation de soi que le patient aura à accomplir ? Comment lui permettre de retrouver cohérence et unité quand une partie de son être est bouleversée ?
Si les troubles cognitifs peuvent altérer la relation au patient, Hélène Oppenheim-Gluckman nous invite à réfléchir sur le type de cadre et de pratique psychothérapique à mettre en place avec ces patients cérébro-lésés, et plus particulièrement sur la place de la cognition dans notre économie psychique.