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L'ouvrage relève le défi de parler du travail thérapeutique auprès de patients psychotiques à la clinique de La Borde (Loir et Cher). Depuis 1953, Jean Oury y développe une logique du soin où le présupposé d'un transfert psychotique, dissocié et multiréférentiel tient lieu de "mot d'ordre" éthique et politique. Dans ce contexte où coexistent logique poétique et rigueur du soin, l'auteure s'attache à décrire au jour le jour l'accompagnement des sujets dans le déploiement de la vie quotidienne. Les éprouvés et les ressentis dus à une proximité de la psychose ainsi que leur effets sont élaborés au moyen d'une analyse institutionnelle permanente.
Est décrit, au travers une cinquantaine de vignettes, ce qui touche au corps et au psychisme, communs au psychotique et au soignant, entre-corps où se manifestent des symbioses partielles, amorces d'une unité du sujet. Ce mécanisme s'inscrit dans un lien transférentiel où l'approche de la psychose se trouve renouvelée par la requalification qui peut être faite du terme de "contaminations" en possibles thérapeutiques.
L'auteure s'appuie sur les travaux de Searles, Benedetti, Resnik, Pankow, Michaud et Oury.
Un lexique reprenant les expressions utilisées en Psychothérapie institutionnelle est proposé en fin d'ouvrage.