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Supposez que vous soyez un décideur, un responsable politique ou même un chef d’une grande entreprise. Comment modifier le comportement d’une population entière, pour qu’il aille dans le sens que vous souhaitez ? Il existe pour cela toute une panoplie de moyens. Ils vont des méthodes de coercition (armée, police, justice) aux obligations légales (lois, décrets, normes) à observer sous peine de pénalités financières ou physiques, en passant, pour les employeurs, par des directives qui sont autant d’exigences à satisfaire selon le principe de subordination. Mais, si vous ne souhaitez pas utiliser de formules autoritaires, vous pouvez faire appel, souvent avec plus d’efficacité, aux méthodes et aux actions psychologiques. C’est l’apanage des démocraties qui préfèrent plutôt discuter et convaincre que de contraindre, et des instances libérales qui prônent l’autonomie et la responsabilité individuelle. Elles ont le choix des procédés, car la psychologie est prolifique.
Après un bref rappel du contexte de la protection de l’enfance en Nouvelle‑Calédonie, les auteurs nous font part ici de leurs observations issues d’une expérimentation d’un groupe de parole à visée psychosociothérapeutique auprès d’adolescents délinquants. Intégrant les dimensions d’appartenances sociales et générationnelles et se déroulant dans un espace culturellement marqué, ce groupe se veut comme un palier dans le long parcours de prise en charge du jeune.
Bien avant la théorie freudienne de l’interprétation des rêves, les humains ont cherché à comprendre ce que racontaient leurs songes. Le sociologue Bernard Lahire est allé explorer en amont de ce mystère : il s’est interrogé sur la manière dont les rêves sont fabriqués, dans ce tissage singulier entre vie sociale, vie psychique et personnalité. C’est sur cette réflexion, exposée dans son dernier livre, L’Interprétation sociologique des rêves, que nous l’avons interrogé.
Selon le dictionnaire (Larousse), une opinion correspond à un jugement ou à un avis émis sur un sujet par un individu, et l’opinion publique à la manière de penser la plus répandue dans une société, celle de la majorité du corps social. Au pluriel, « avoir des opinions » renvoie aux croyances ou aux convictions.
Le cadre culturel offre des rituels qui entourent les grands événements de la vie d’une personne : naissance, mariage, mort. Ces rituels, hérités, signent une transmission et inscrivent le sujet dans un cadre d’appartenance. En ce sens, l’auteure pose l’hypothèse que le rapport à la culture peut s’appréhender de la même manière que le rapport à la mère, sécurisant et contenant, mais aussi paradoxal quand la culture devient objet de clivage. Elle s’appuie sur le contexte culturel tunisien pour en faire la démonstration.
La question de la maltraitance de l’enfant révélée sur le corps entraîne dans les situations extrêmes un processus de séparation qui, de fait, vient protéger l’enfant. Comment, néanmoins, comprendre la souffrance psychique qui demeure ? Comment intégrer la composante de l’organisation familiale groupale dans la compréhension des phénomènes de violence ? Il convient de réfléchir à la façon de la mobiliser afin de créer des conditions favorables à un changement, étayées par les institutions chargées de la protection de l’enfance.
À observer la manière dont les représentations collectives structurent le vécu et les affects des personnes, ne pourrait-on pas considérer que certains symptômes liés à l’imaginaire des corps, comme l’anorexie, l’obsession de la propreté ou encore le culte de la performance, se font l’expression d’une crise du « corps » social ? Travailler sur ces représentations sociales permettrait ainsi d’envisager une autre manière de construire son rapport au corps et de le rendre de nouveau habitable. Approche philosophique.