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Si un espace de parole n’est pas offert pour que les mots fassent leur office, pour que le réconfort et le chagrin s’y installent, que les rites s’y déploient, alors le « refoulé », la « mauvaise intégration » du mort et autres « ratés des funérailles » apparaissent. Si le corps‑mort trouvait auparavant sa place dans la mémoire des survivants, désormais, faute d’aménagement par la parole partagée, faute de gestion dans la psychologie des profondeurs, il devient gênant et même en trop. D’où un corps de plus en plus « arrangé », « escamoté »…