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La virilité a été et est encore, dans un grand nombre de sociétés, un élément central de pouvoir ou de domination dans un modèle familial patriarcal, auquel correspond un système étatique tout aussi autoritaire, voire fascisant. De nombreux travaux concernant l’apprentissage de la virilité sont appelés à illustrer, dans ces cas, le rôle déterminant de la famille et des mouvements de jeunesse, des « fraternités », qui exaltent un désir de fusion s’appuyant sur des idéaux virils.
Depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, la virilité n’a jamais cessé d’être explorée par la philosophie et les sciences humaines et sociales*. D’abord associée aux notions de force, de domination, de courage, elle a progressivement intégré, dans son champ sémantique, des vertus psychologiques ou morales. Rapprochée souvent de celle de la masculinité – ensemble de traits attribués aux personnes de sexe masculin –, elle s’en distingue, cependant, par une plus grande visibilité et superlativité.