En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Le combat des femmes se poursuit pour une reconnaissance de leur statut, l’acquisition et la perpétuation de droits civils et politiques, au même titre que les hommes. Un féminisme toujours actif qui, aujourd’hui, cristallise les atteintes faites à la dignité des femmes, revendiquant que soient légiférés le harcèlement, les abus sexuels et les viols. L’auteur discerne là la naissance d’un nouveau féminisme.
Face à un trauma qui implique des conséquences mesurées au fil de longues années, la victime de viol nécessite une prise en charge particulière. Comme elle le décrit dans son dernier ouvrage, Lise Poirier Courbet propose une approche multifactorielle fondée, notamment, sur les récits de vie et la reconstruction par la parole dans une perspective de sociologie clinique.
Les préoccupations politique et médiatique concernant l’insécurité n’ont cessé de croître. La mise en avant de la notion de dangerosité et sa judiciarisation se révèlent à travers de nombreux textes de loi promulgués au cours de ces dernières années. Aussi l’expert, psychiatre ou psychologue, est souvent sommé de déterminer qui est dangereux et qui ne l’est pas, qui va le devenir ou pas, et aussi qui est malade et qui est responsable de ses actes. Au croisement du travail clinique et de la pratique expertale, Roland Coutanceau, dans cet entretien, nous invite à différencier le champ des troubles de la personnalité de celui de la psychose, tout en précisant les modalités d’accompagnement possible pour les patients dits « dangereux ».
Si l’aliénation au délire d’un autre est possible – un individu actif transmet un délire « construit et plausible » à un individu « sain d’esprit », passif, qui va adapter ce délire à la réalité –, la mise en commun du délire l’est d’autant. Chacun est contaminé par le délire de l’autre et l’intègre au sien : on parle de « délire à deux ». Mais quels sont les mécanismes de cette psychopathologie et comment fonctionnent les sujets impliqués ? Illustration à partir de l’hypothèse d’un délire à deux à l’œuvre au sein du couple Fourniret.
Les auteurs d’agressions sexuelles peuvent accéder à un suivi individuel efficace dès lors qu’ils sont reconnus comme sujets singuliers, qu’ils sont demandeurs de la prise en charge et qu’ils s’inscrivent dans la relation avec le soignant. Mais comment maintenir cet espace thérapeutique optimal quand la justice interfère dans la démarche de soin en la rendant obligatoire par des lois, en dictant ou conditionnant certains traitements et en courant le risque de catégoriser les agresseurs ?
L’inceste et la mort ont partie liée. La mise à mort du sujet et de la filiation transforme l’être vivant en un non-mort qui ignore le temps. Mais l’immortalité est un piège qui interdit la descendance. C’est l’impuissance du vampire telle que la révèle une lecture attentive de la légende de Dracula.