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Le déchaînement sur les réseaux sociaux de l’énonciation, de la dénonciation des violences sexuelles faites aux femmes, est le fondement de multiples controverses qui conduisent l’auteure à s’interroger sur cette prise de parole qui, pour beaucoup, agit telle une libération de la parole et une étape émancipatrice. Est-ce une avancée contre les agressions sexuelles ? La loi du silence sera-t-elle vaincue ?
Le combat des femmes se poursuit pour une reconnaissance de leur statut, l’acquisition et la perpétuation de droits civils et politiques, au même titre que les hommes. Un féminisme toujours actif qui, aujourd’hui, cristallise les atteintes faites à la dignité des femmes, revendiquant que soient légiférés le harcèlement, les abus sexuels et les viols. L’auteur discerne là la naissance d’un nouveau féminisme.
En dépit de la monstration médiatique des souffrances et violences sexuelles subies par les femmes de par le monde, via #MeToo, la prise de conscience d’une société égalitaire peine à s’entrevoir.
Pour certains, les revendications d’égalité citoyenne susciteraient la crainte de perdre les privilèges que conférerait une société patriarcale.
L’auteur s’interroge sur la possibilité qu’une parole d’hommes puisse converger avec le discours féministe.
Depuis quelque temps, et notamment depuis le confinement, les équipes de la protection judiciaire de la jeunesse observent une recrudescence de cas mettant en cause des adolescents non encore pubères pour des faits d’origine sexuelle. Si ces passages à l’acte, isolés ou répétés, interrogent, la plupart s’inscrivent dans un contexte d’accès précoce à des contenus pornographiques. L’auteur propose un éclairage à travers les histoires de Nicolas, Maxime et Lorenzo.
Un quart des auteurs de violences sexuelles sont des mineurs : viols, agressions sexuelles, atteinte aux moeurs. Comment endiguer cette violence adolescente ? Comment la contenir dans des dispositifs thérapeutiques et d'accompagnement ?
L'actualité judiciaire avive encore ces questions. D'autant qu'en matière de juridiction des mineurs, des réformes tendent à renforcer le répressif au détriment de l'éducatif. Pourtant, le phénomène de violences sexuelles adolescentes est loin d'être nouveau, mais il tend à prendre de l'ampleur, à la fois socialement et dans nos imaginaires collectifs.
Cette violence sexuelle à l'adolescence ne peut qu'interroger les cliniciens et les acteurs qui ont à prendre en charge cette jeune population. Trois sphères sont intéressées par cette prise en charge : le judiciaire, le social et le thérapeutique. Des universitaires, des professionnels de la Santé, du monde judicaire et pénitentiaire, tous spécialistes de l'enfance et de l'adolescence se sont réunis pour construire cet ouvrage.
Ensemble, ils affirment la nécessité de maintenir une dimension thérapeutique et éducative forte. Comment comprendre la violence sexuelle adolescente ? Quel parcours judiciaire vont connaître ces jeunes ? Quelle est la valeur de la sanction à cette période de la vie ? Quel travail thérapeutique peut être proposé à ces jeunes ?
Seule l'articulation des 3 sphères judicaire, sociale et thérapeutique peut amener la prévention à prendre le pas sur la pénalisation. Un ouvrage qui permettra de trouver « matière à penser » là où certains de nos contemporains ne perçoivent que « matière à châtier ».