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Immobiliser un patient pour pratiquer une intervention thérapeutique, pour protéger la personne d’elle‑même ou encore ceux qui l’entourent, est un acte qui soulève de nombreux questionnements éthiques et qui peut parfois être considéré comme une entrave à l’intégrité physique et psychique du patient. Aussi, comment les équipes pensent-elles et formalisent-elles ces interventions ? Quid de leur cadre juridique ? Éléments de réponse.
Il arrive qu’au cours des soins, les professionnels immobilisent un patient. Les situations concernées sont très diverses, pourtant, nombreuses sont celles qui soulèvent des interrogations dans le débat public ou parmi les professionnels, notamment dans le champ de la santé mentale.
En raison de sa violence intrinsèque, de la privation de liberté qu’elle représente et de ses potentiels effets secondaires, la contention physique est au cœur des préoccupations et réflexions menées par les soignants et le législateur. Entre propositions d’améliorations et alternatives, l’étude qualitative présentée ici souligne combien les patients perçoivent l’enjeu de dépendance, celui du pouvoir dans leurs rapports avec les professionnels qui les prennent en charge, mais aussi l’importance d’une continuité relationnelle.
Si la contention se veut protectrice sans être aliénante, comment cette mesure peut-elle être mise en place auprès de personnes âgées ? Comment est-elle perçue par celles et ceux qu’elle concerne ? élaborer une définition singulière de la contention médicalement prescrite aux personnes âgées permettrait sans doute d’envisager une culture de soins novatrice.