En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Ici ou ailleurs, hier et aujourd’hui, des philosophes, théologiens, juristes, scientifiques ou encore de simples citoyens spéculent sur le fœtus, forme originelle de la vie humaine. Leurs questionnements se font écho, dressant des portraits multiples de cette entité problématique et soulevant de fortes contradictions éthiques. L’auteure souligne ici combien celles-ci appellent à une grande prudence tant méthodologique, épistémologique que politique.
L’historique de la lente conquête, par les femmes tout au long du XXe siècle, de la maîtrise de la procréation amène à s’interroger sur la constance du volume des avortements dans le contexte d’une société démocratique et permissive en matière de mœurs. Cette vaste réflexion croise le débat sur le statut de l’embryon et sur les droits des couples à contourner, si nécessaire, l’obstacle de l’infertilité, grâce à la possibilité reconnue aujourd’hui de la procréation médicalement assistée.