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Si un débat oppose actuellement les partisans d’une approche transaffirmative et les défenseurs d’une approche holistique de l’enfant, l’étude présentée ici soutient, quant à elle, que l’augmentation des difficultés psychologiques des adolescents a entraîné une augmentation massive des demandes de transition, en lien avec la psychopathologie féminine croissante. Devrions-nous alors y voir un symptôme contemporain plutôt qu’une question d’identité de genre ? Les auteurs proposent leur éclairage.
De plus en plus de psychologues travaillent à l’étranger, au sein de la communauté expatriée française. Un contexte particulier qui n’est pas sans effet sur la relation thérapeutique. À travers un dispositif de groupe pour les patients de retour en France, cet article propose une réflexion sur les conséquences spécifiques de l’expatriation, notamment sur l’identification au cours de la thérapie.
Une relation sexuelle peut être vécue de manière agréable par les deux partenaires ou, à l’opposé, un banal échec sexuel peut s’aggraver et devenir un dysfonctionnement identifiable. C’est par le prisme du « couple state of mind », cette capacité de s’identifier psychiquement tant aux besoins du partenaire qu’à ceux du couple, que l’auteur aborde cette question du dysfonctionnement sexuel physique. Celui-ci serait alors lié à l’absence d’un espace tiers intériorisé pour l’un ou les deux partenaires.
Si les pratiques cliniques à médiation se sont singulièrement développées, leur théorisation ne s’est pas pour autant précisée. S’appuyant sur les repères freudiens, René Roussillon propose une théorie générale sous forme d’une « métapsychologie de la médiation » : au-delà d’être « une clinique des objets produits », la clinique des médiations nous informe sur les processus psychiques contribuant au travail de symbolisation qui est en jeu.
Avec l’associativité psychique comme fondement du travail clinique, les langages moteur et sensoriel, notamment dans le suivi thérapeutique des enfants atteints de psychose et d’autisme, prennent sens et sont pleinement utilisés. Repères théoriques, illustration pratique via la médiation-conte, séquence clinique, voici une analyse qui permet de prendre conscience des aspects transférentiels projetés, « diffractés », sur le cadre matériel et sur le médiateur.
Quand l’inhibition entrave les processus d’apprentissage, impacte les capacités relationnelles et la vie fantasmatique des enfants ou adolescents, le récit mythique peut devenir un outil de médiation précieux. Abordant des thèmes fondamentaux et favorisant l’identification aux héros, les récits mythiques « font barrage aux peurs, angoisses, agonies, à la violence et à la destruction » et peut permettre de s’exprimer, de se raconter, de relancer sa pensée et, au-delà, stimuler son désir de savoir.
L’être humain peut être doté d’une incroyable capacité d’empathie, tout aussi grande que sa faculté à la mettre en sommeil. Dans quel cadre un individu
prive-t-il un autre du bénéfice de son empathie ?
Serge Tisseron passe en revue les situations dans lesquelles une personne est tentée, pour se protéger, de limiter son degré d’empathie et révèle, entre autres, le rôle crucial joué par la petite enfance et l’organisation de la vie sociale dans l’apparition ou l’absence de ce ressenti.
Si la littérature souligne l’importance de l’identification du soignant au soigné et la valeur du contre-transfert dans tout processus de soins, qu’en est-il dans le cas de patients psychotiques ? Et comment penser alors l’empathie ? L’étude de cas cliniques montre que, dans un groupe analytique de psychotiques, l’empathie éprouvée par le thérapeute et les patients vient favoriser l’action thérapeutique. L’accompagnement de cette population présuppose-t-il déjà l’attitude empathique du soignant à l’égard de lui-même ?
Dans toute relation de soin, l’empathie est importante, mais elle est particulièrement fondamentale avec un patient en situation de handicap. Mais, si l’empathie suppose d’être à l’écoute de l’autre et de ce que l’autre provoque chez soi, elle peut pourtant s’avérer, dans ce cadre, plus difficile pour le soignant que dans aucun autre, en ce qu’elle renvoie notamment à des identifications parfois déshumanisantes, à la vulnérabilité humaine.
Tenter de définir la notion d’empathie et d’en tracer les limites, c’est aussi suggérer qu’il existe différents types d’empathie et qu’il y aurait sans doute intérêt à les distinguer dans la pratique.