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Dans le cadre de la maladie, lorsque les maux s’expriment, les mots peuvent, quant à eux, être parfois plus difficiles à poser. Comment, alors, aider ces patients ? Comment, lorsque la pensée opératoire fait obstacle à la quête de sens, l’étayage d’un Moi-peau défaillant et le tissage d’une « peau de mots » permettent-ils une élaboration psychique de la douleur ? Dans cet article, l’auteure nous invite à observer les stratégies thérapeutiques adoptées dans le suivi algologique d’un patient présentant une dépression masquée.
À la peau et par la peau se transmettent la mémoire des émotions, les traces d’un corps parfois si blessé qu’il ne peut exprimer qu’un besoin d’en finir avec la vie. La création artistique fait circuler des énergies, du dedans au dehors et du dehors au dedans, par tâtonnement. Une image peut s’imposer, sensible et palpable. Les contenus psychiques s’élaborent alors dans l’émerveillement d’être le sujet d’une reconstitution symbolique.
Pour écouter et, mieux, entendre son interlocuteur, il faut se trouver dans une disposition particulière. Au sein d’un groupe thérapeutique, si les membres sont dans une attitude empathique les uns par rapport aux autres, cette écoute empathique groupale leur permet alors d’exprimer et de mettre en forme leur vécu subjectif. Comment définir, identifier et favoriser l’advenue de ce processus bénéfique ?