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Il existe une démographie du tourisme, voire une sociologie. Elle indique le nombre de voyageurs, les lieux les plus choisis, les catégories sociales qui partent ou non. Mais y a-t-il une psychologie des touristes ? Il faut d’abord les distinguer des simples vacanciers allant à la plage ou sirotant un pastis avec leurs voisins tous les ans dans le même camping. Un touriste à pied, à vélo ou en voiture se déplace pour voir quelque chose, un paysage, un site, un château restauré ou en ruines. Ces visites suscitent plusieurs processus psychologiques, parfois opposés, qui apportent l’attrait de la découverte, tout en engageant l’observateur à la réflexion. Voyons-en quelques aspects.
Le volontariat de solidarité internationale expose l’individu à des situations multiculturelles complexes, susceptibles d’entraîner un choc culturel, un bouleversement de ses repères, une prise de recul vis-à-vis de sa culture et d’aboutir, de fait, à l’élaboration d’une nouvelle identité « interculturelle ». Ce processus d’autoformation par l’expérience et l’environnement serait par extension à l’origine de la notion de citoyen planétaire.