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Comment la notion d’intériorité s’est-elle construite à travers les siècles ? Quelles ont été les étapes, dans l’histoire de la pensée, qui ont vu le surgissement du moi dans sa singularité ? De saint Augustin, à qui l’on peut attribuer les prémices de l’exploration de l’identité intime et subjective de l’être, à Charles de Bovelles, chez qui l’on voit apparaître la notion moderne de sujet, c’est à une réflexion sur la naissance de l’intériorité comme conscience de soi, et notamment à partir de la question de la sincérité, à laquelle nous invite cet article.
Le mot « conscience » est très controversé. Terme tabou pour les comportementalistes matérialistes qui voulaient s’en passer, il renvoie au champ philosophique, cantonné à la responsabilité morale, avec la bonne ou la mauvaise conscience, la culpabilité ou conscience de la faute.
Nous ne sommes pas toujours conscients du fait que nous disposons de multiples systèmes de mémorisation, plus ou moins efficients selon les circonstances, intervenant dans le cadre de tâches ou de performances à réaliser et dans le processus complexe de construction identitaire.
Le fonctionnement de la mémoire dite « épisodique » repose sur une structure cérébrale spécifique traitant l’information et la transformant en traces mnésiques qui serviront dans la mise en œuvre de stratégies d’apprentissage, mais dont la disponibilité dépendra, notamment, de facteurs psychologiques.