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Dans le champ de la santé, l’exigence de « continuité du soin » est aujourd’hui très présente, tout en étant mise à mal par une vision gestionnaire de la vie psychique. À partir de sa pratique en pédopsychiatrie, l’auteur de cet article propose une réflexion sur cette notion, en s’intéressant particulièrement à ses articulations possibles avec celle de cadre soignant, et aux conséquences d’une continuité des soins pensée à partir de la clinique du transfert.
La conceptualisation et l’utilisation de techniques spécifiques à la gestion des troubles sévères du comportement permettent de proposer des alternatives à la contention et à l’isolement, tout en mettant en exergue la dimension éthique, la dignité de la personne et une logique de soins. Présentation d’un exemple de dispositif de prise en charge des personnes autistes en unité de soins intensifs.
Dans son dernier ouvrage, Aux frontières de la psychanalyse. Soin psychique et transdisciplinarité, Albert Ciccone défend l’idée que le travail psychanalytique se situe principalement dans un « espace frontière » mêlant les aspects sensoriel, corporel, social ou politique de la réalité psychique, et nécessitant une approche transdisciplinaire. Entretien.
À l’heure où les réformes hospitalières se succèdent et que de nouveaux modes d’organisation des soins s’imposent pour régler et réguler tous les pans de l’activité hospitalière, il convient de rechercher les effets de ces mutations gestionnaires sur la conception du soin psychique et sur sa place. Quel rôle peut jouer le projet psychologique ? Quel « à côté » peut-il construire pour trouver sa place auprès du projet médical, du projet de soin et du projet social ?
Depuis quelques années, les évolutions dans les domaines de la psychiatrie et du médico-social ont permis à des psychologues de se retrouver en situation de responsabilité dans certains de ces services. Qui sont ces psychologues coordinateurs et quelle politique de soin peuvent-ils mener au sein de cette « clinique de réseau » ?
En quelques mots, très vite, un patient met en place une relation d’emprise sur son thérapeute. La violence exprimée ou sous-entendue les place alors dans un impossible dialogue. Il arrive que ce type de relation s’inverse quand l’institution ne peut qu’exprimer sa souffrance. Claire Netillard et Claudette Hugon nous proposent ici d’analyser ces conduites, l’une intervenant en maison d’arrêt et l’autre travaillant avec des patients pénalement obligés pour violences sexuelles.