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Au sein du courant gestaltiste, qui s’est d’abord imposé en France à travers des sessions de groupe, deux formes de travail groupal semblent désormais se distinguer. La gestalt en groupe, privilégiée par son fondateur (Frederick S. Perls), où les problématiques individuelles de chacun sont travaillées avec le thérapeute devant le groupe, et la gestalt de groupe, qui s’appuie sur la théorie du champ et la notion de self groupal et qui vise ainsi à développer l’awareness de chacun quant à sa façon d’être dans le groupe, d’y gérer ses angoisses, d’y trouver sa place. Présentation de ces deux approches.
Les pathologies du lien et les troubles de la personnalité rencontrés chez certains patients en consultation résulteraient d’une défaillance des processus relationnels primaires et d’un échec dans la résolution des dilemmes de contact précoces. Les auteurs proposent un travail de centration sur ce qui se produit au sein de la relation thérapeutique, afin d’identifier les enjeux développementaux inachevés (attachement, estime de soi, sexualité) et d’éclairer ainsi le sens de leurs traumas. Des exemples cliniques viennent illustrer ce processus d’attention mutuelle et de coconstruction entre psychothérapeute et patient.
Si les expériences traumatiques peuvent affecter le self par le moyen d’un dialogue intrapyschique à la fois dysfonctionnel et soutenant, préserver les dialogues internes est donc indispensable à la résolution des ruptures de contact générées par le trauma. Pour accompagner le patient à restaurer une stabilité des processus de self et un sentiment de continuité de ses compétences relationnelles, l’auteur propose un modèle – la thérapie d’exposition dialogale – qu’il présente et illustre à travers des vignettes cliniques.