En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Un des récits de Julio Cortázar, ce bijoutier
des mots, que l’on trouve dans les histoires
de Cronopes et fameux, nous parle d’un cronope
qui « sur le point d’ouvrir la porte de sa maison
met la main dans sa poche et, au lieu d’en retirer ses clés, […]
en sort une boîte d’allumettes, et voilà notre cronope qui se
désole et se prend à penser que, s’il trouve des allumettes à
la place de ses clés, c’est peut-être que le monde s’est soudain
déplacé, et ce serait horrible de trouver son portefeuille
plein d’allumettes, et le sucrier plein d’argent, et le piano
plein de sucre, et l’annuaire du téléphone plein de musique,
et… (2) ».