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Dans cet entretien, le psychanalyste Lionel Le Corre est interrogé sur la centralité du thème de l’homosexualité dans l’œuvre de Sigmund Freud. Pour l’auteur de L’Homosexualité de Freud, il s’agit non seulement d’expliquer la théorie de Freud sur l’homosexualité du point de vue de l’inconscient, mais aussi la manière par laquelle le père de la psychanalyse s’est laissé imprégner lui-même par la composante homosexuelle de la libido. Lionel Le Corre s’est basé sur un corpus important de documents, textes et lettres en tout genre, et nous explique comment Freud était finalement précurseur dans sa vision de l’homosexualité.
Se laisser surprendre par ce qui arrive dans la consultation, et qui est parfois éloigné des théories classiques auxquelles nous nous référons ; prendre conscience des préjugés avec lesquels nous abordons parfois le matériel clinique de nos patients, voilà à quoi nous invite Janine Puget. L’occasion, à travers l’exemple de la question de la conjugalité dans les couples homosexuels, d’ouvrir une réflexion sur les nouvelles manières de penser la constitution familiale, l’identité sexuelle et génitale, bref, le lien de couple dans sa globalité.
Se découvrir homosexuel à l’adolescence, notamment en Algérie, pays où l’homosexualité est considérée comme un délit passible
d’emprisonnement, plonge ces adolescents dans une crise existentielle pour laquelle le suicide peut sembler la seule issue. L’agir sur le corps, par des coupures, des brûlures…
comme une tentative de réponse individuelle à une stigmatisation sociale négative, est révélateur de cette souffrance, et devrait être
entendu comme annonciateur de cette phase ultime de négation de l’existence.
Comment vivre son adolescence, cette période d’entre-deux, généralement
décrite comme une crise, un moment ou encore un passage vers l’âge adulte,
dans la tentative de se délester de l’infantile qui constitue néanmoins chaque sujet dans son évolution ?
Un retour à la lettre des textes de Freud. Qu’elle soit vénérée ou dénigrée, l’œuvre de Freud est une référence incontournable qui s’inscrit au patrimoine culturel de l’humanité. On croit bien souvent connaître les concepts freudiens, sans avoir lu Freud. Pourtant, cette pensée exigeante s’oppose à toute compréhension succincte. Quelle est la signification initiale des textes de Freud ? Qu’a-t-il réellement « dit » ? Le retour à la lettre du texte freudien s’impose comme une évidence. Expliquer Freud par Freud, éclairer son œuvre par elle-même, tel est le principe directeur qui guide cette collection. Des textes courts et fondateurs de la pensée freudienne.
Quel discours la psychosociologie peut-elle tenir aujourd’hui sur la famille, les rapports de générations, les modalités de la vie de couple ?
Claude Tapia propose ici une typologie, élargie à des formes nouvelles de construction familiale et aussi des considérations sur des facteurs sociaux
ou culturels de nature à renouveler l’approche des rapports de générations.
Alors que nous sommes à l'aube d'une avancée significative dans la riposte au virus du sida avec la diminution du nombre de nouvelles infections et de l'augmentation de celui des patients sous traitement, un groupe-clé dans la lutte contre la maladie reste encore trop négligé : les homosexuels. Une (entre autres) raison : l'homophobie est considérée comme l'un des principaux obstacles à la mise en place de stratégies de prévention du VIH. En Afrique particulièrement, les homosexuels continuent de subir des discriminations de la part des employeurs, de la police et même du personnel de santé. Cette stigmatisation les empêche de dévoiler leur orientation sexuelle et de se soigner. Dans ce contexte, l'université Senghor, opérateur direct de la Francophonie, est active dans la riposte au VIH, d'autant que l'Afrique est le continent le plus touché de la Francophonie. L'université propose des programmes de formation au développement pour les cadres africains mais également pour tous les francophones depuis le premier colloque international organisé en Egypte (2006) "25 ans de VIH SIDA, regards croisés sur les pays de la Francophonie". Cet ouvrage est un encouragement pour les équipes qui organisent la prise en charge des personnes vulnérables vivant avec le VIH/sida.
Comment les lesbiennes se disent-elles ? Comment aiment-elles ? Quels sont leurs modèles de couple ? Quelle est leur sexualité ? Comment sont-elles perçues par les femmes hétérosexuelles ? Ce livre à la fois novateur, riche et subtil est le premier, en France comme à l’étranger, à s’attacher à l’intimité des femmes lesbiennes en s’appuyant sur des récits de vie. Il fait l’historique de cette « catégorie » apparue dans les années 1870, décrit les trois parcours qui mènent à la construction de soi comme lesbienne, s’attache au coming out et nous apprend notamment que le couple est une manière privilégiée de se dire et de se révéler socialement lesbienne (on préfère dire à sa famille qu’on vit avec une femme que de déclarer « Je suis lesbienne »). Ce sont donc les modalité de la rencontre et les manières d’être en couple qui forment le cœur de ce livre qui tire aussi son originalité de l’analyse des « scripts sexuels » (cf. J. Gagnon, Les scripts de la sexualité, Payot) des lesbiennes. Recevoir ou donner du plaisir, tenir compte, susciter, accepter le désir de l’autre, imposer le sien… autant d’attitudes qui ne se déclinent pas de la même façon en contexte hétérosexuel ou lesbien. Reste une norme commune à toutes les femmes, quelle que soit leur orientation sexuelle, et que ce livre met enfin en valeur : la place donnée à l’autre.À noter que ce livre comporte en annexe un très utile et original petit glossaire du vocabulaire lesbien.
En octobre 2012, un colloque international s’est tenu à Cuba sur le thème « Trans‑identités, genre, culture ». Avec l’objectif d’œuvrer pour la « dépathologisation » de cet état d’être, ce fut l’occasion pour Marie-Laure Peretti d’y déployer son travail de réflexion sur ce qui apparaît comme une construction identitaire particulièrement complexe, mais qui rejoint pourtant ce qui a déjà été théorisé concernant toute construction d’une identité sexuelle comme le fruit du nécessaire processus de subjectivation.