En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
En ces temps de remise en question du caractère fondamental et irréductible de la différence des sexes, qu’est-ce qui permet à un enfant ou un adolescent d’accéder à une position sexuée ? Et avec quelles difficultés, dont la clinique contemporaine apporte témoignage ?
La peinture est un objet d’étude inépuisable pour la psychanalyse : les correspondances entre le travail du rêve et le travail de la toile sont en effet nombreuses, les deux processus se rejoignant dans un « continuum hallucinatoire ». Dans son dernier ouvrage, La Pulsion de peindre. La toile et son inconscient, le psychanalyste Jean Nadal examine ces liens, tout en se référant aux écrits des peintres eux-mêmes, comme Léonard de Vinci, qui avait déjà identifié les similitudes dans le fonctionnement des imaginaires artistique et psychique.
Les dernières décennies ont amené dans les consultations des enfants et des adolescents présentant des troubles des conduites socialement problématiques, comme l’agitation, l’agressivité ou, au contraire, la passivité, le manque de désir, etc. Ces déterminants et leur organisation ne sont pas ceux du symptôme freudien, relevant des avatars du conflit œdipien et dénouable par l’interprétation. Ces enfants sont-ils des « enfants rois » ou de « petits monstres » ? Siglés tnd, hpi, tdah ou tsa, de quoi sont-ils le symptôme ?
Si la violence est présentée habituellement comme un concept négatif, une énergie à réprimer, René Monami, en s’appuyant sur Jean Bergeret et de nombreux auteurs qui s’y sont intéressés, revient ici sur sa dimension fondamentale et présente les conditions plurifactorielles de sa vectorisation. Il démontre ainsi que la manifestation de cette source d’énergie peut s’orienter aussi bien vers le pire que le meilleur.
À l’hôpital, les équipes soignantes se trouvent de plus en plus souvent confrontées à des manifestations de violence. Au-delà des réponses institutionnelles immédiates que sont les pratiques de contrainte, de contention et d’isolement, comment la psychanalyse peut-elle aider à « penser » ces phénomènes ? Partant des concepts de pulsion et de pulsion d’agression, et de la place qu’ils prennent dans l’ensemble de la métapsychologie, quelques pistes de réflexion sont ici proposées pour orienter la pratique.
La Ronde, pièce d’Arthur Schnitzler qui fit scandale lors de sa parution en 1900,
la même année que L’Interprétation des rêves, et où Éros mène la danse, est le point
de départ d’une réflexion sur le désir. Thème dont Lacan, à diverses reprises, illustre
le caractère métonymique avec ce jeu du furet fort prisé à la cour de Louis xiv.
Une histoire de cercles où l’on voit s’enlacer ronds de jambes et, ainsi, se dessiner
des noeuds borroméens qui marquent le recouvrement de différents manques.
"On me demande souvent comment travaille un psychologue des hôpitaux psychiatriques. On se demande aussi de quelle façon s'élaborent les concepts permettant de comprendre les débordements, l'envahissement, chez certains patients, de forces pulsionnelles qui, d'un coup, font voler leur psychisme en éclats." C'est en partie à cette question que l'auteur a tenté de répondre dans ce livre.
L’analyse de l’ouvrage de William Golding, Sa majesté des mouches, qui met en scène
des adolescents narcissiquement blessés, fait la démonstration qu’éloignés du monde des adultes et de la censure de la culture, ces adolescents se trouvent livrés à la férocité de leur vie fantasmatique et sombrent dans la violence.
Faisant le parallèle avec les adolescents borderline, c’est là l’occasion de montrer en quoi une prise en charge hospitalière peut permettre de contenir les passages à l’acte, tout en offrant
une hospitalité aux fantasmes et aux émotions
liés à leurs violences.