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Attentes sociétales de performance, idéalisation des compétences de l’enfant, soutien du narcissisme parental… voilà quelques pistes pour mieux comprendre l’engouement des demandes d’évaluation cognitive d’enfants et d’adolescents en vue de déterminer un haut potentiel intellectuel. L’auteur nous invite à penser ce triptyque comme une chimère à dompter, en s’appuyant sur la clinique pour démasquer les souffrances dissimulées derrières ces demandes.
Dans le cadre d’un processus thérapeutique, parfois la parole ne suffit plus. Aussi, d’autres voies peuvent être proposées au patient, à travers l’art-thérapie ou l’équithérapie, par exemple. Émeline Bardou, psychologue et éducatrice moto, a conçu le projet innovant d’utiliser la moto comme outil médiateur de la relation. C’est de cette proposition thérapeutique singulière dont elle vient témoigner ici.
En quoi la notion de mystique comme position d’excès viendrait, sous son acception de l’ex-stase, éclairer celle de jouissance ? Ou comment l’amour mystique, induisant une perte des limites du moi, une exaltation narcissique, situerait le sujet au-delà du symbolique, dans une jouissance extrême, autre que phallique, qui permet alors d’en saisir toute la quintessence ? Explications.
Le vieillissement impose de faire le deuil d’une part du moi. Les blessures narcissiques que cela entraîne sont souvent difficiles à accepter. Certains sujets résistent alors à cette perte, et leur résistance peut s’incarner dans une passion subite pour une personne beaucoup plus jeune : c’est ce que l’on appelle le « démon de midi ». La psychologue Marion Péruchon, spécialiste en gérontologie psychanalytique, analyse dans cet entretien ces crises du vieillissement et leurs implications.
La « théorie sexuelle » est l’un des piliers de la psychanalyse, au sens où, pour Freud, toutes les activités humaines mettent en jeu la pulsion sexuelle, directement dans les activités érotiques ou indirectement dans le rapport à l’autre et aux objets. Or, depuis Freud, la place du sexuel et du rapport entre les sexes a considérablement changé : libéralisation des mœurs, exacerbation du narcissisme, multiplication des activités autoérotiques... Changements auxquels les psychanalystes se doivent d’être attentifs pour en entendre et traiter les effets dans leur clinique.
À travers leur ouvrage Le Nouveau Choc des générations, Marie-France Castarède
et Samuel Dock proposent un dialogue entre une senior et un jeune adulte.
À l’appui de leurs approches subjectives et d’apports théoriques empreints
de psychosociologie et d’une culture psychanalytique, les auteurs expliquent
la confrontation qui se joue dans la société postmoderne.
Lorsque le corps a toujours été un lieu d’investissement narcissique,
et l’hyperactivité la solution pour
ne pas penser et réguler les tensions
psychiques, la survenue d’une maladie
neurodégénérative, au cours de laquelle
le sentiment est d’être « emmuré
vivant », va altérer fondamentalement
la structuration psychique de la personne.
Le travail d’accompagnement pour
faire face à la dégradation de l’image
de soi et aux deuils afférents aura
alors à remettre en chantier les assises
narcissiques et la symbolisation.
Ce à quoi nous avons affaire dans les formes actuelles de la souffrance psychique et dans ses expressions psychopathologiques touche à la possibilité, pour l’humain, d’être un être humain. Articulant sa pensée autour de la notion de faillite des garants de la vie psychique et de la question du mal, René Kaës nous ouvre les voies d’une réflexion sur ce « mal à être » propre à notre culture contemporaine.
À travers des études de cas relevant de l’Aide sociale à l’enfance, les auteurs explorent le fonctionnement psychique de nombreux « jeunes des banlieues » à la virilité ostentatoire, manifestant des comportements défensifs destinés à pallier des carences. Le « paraître viril », dans cette perspective, voudrait compenser les failles d’une identification masculine structurante ou, autre hypothèse, constituerait une formation réactionnelle contre le féminin ou le maternel.
Il est des rencontres qui permettent parfois de faire émerger des émotions enfouies, une parole perdue… une « Autre scène » ! Et pour une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, ces instants sont précieux. Peut-on imaginer que les oublis ou, à l’inverse, les souvenirs qui accaparent la pensée ont un sens dans l’histoire de la personne ? Et, si oui, que disent-ils de son vécu actuel ? de son identité ? de la souffrance qui est sienne dans cette régression imposée ?