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Hors du champ de la psychiatrie,
des structures associatives proposent un
accompagnement thérapeutique alternatif
aux personnes souffrant de troubles
psychiques, afin de favoriser la création de
liens sociaux. Aperçu de ce type de prise
en charge alliant un cadre dénué d’enjeux
médicaux et la pratique des arts plastiques.
Déficience mentale, handicap moteur, autisme, trisomie... le handicap génère des manifestations cliniques souvent mal connues. Et le clinicien est confronté à des patients présentant des formes diverses de psychopathologie liées au handicap : déficience visuelle et autonomie, troubles de l’attachement, place dans la fratrie pour un enfant déficient intellectuel, troubles anxieux chez un adulte trisomique... Comment comprendre ces pathologies spécifiques ? Comment accompagner ces patients en souffrance ? A travers 13 cas cliniques exemplaires, les auteurs – universitaires, psychologues – proposent une vue d’ensemble sur la psychologie clinique du handicap. Pas à pas, nous suivons le travail du clinicien : de l’observation au diagnostic, des premiers entretiens à l’indication du traitement. Outil de travail pédagogique et pratique, ce livre est destiné aux étudiants, cliniciens et professionnels confrontés à ces situations. Description de cas, analyses et recommandations en font un guide pratique et concret. Un ouvrage novateur et une problématique qui intéresse de plus en plus de cliniciens.
En psychiatrie comme en psychologie clinique, le patient ne se réduit pas à ses symptômes ni à sa maladie qui ne peuvent pas être compris dans leur seule dimension négative et « handicapante » : ils ont un sens au regard de l'histoire du sujet relevant de diverses formes pathologiques de conflits, de traumatismes, de blessures psychiques. La reconnaissance d'un sens, certes au départ énigmatique, est la condition de toute prise en charge psychothérapique.
C'est ce que nous enseigne la psychanalyse. Les auteurs reprennent ici la description des grands syndromes psychiatriques actuels en leur apportant l'éclairage de la métapsychologie freudienne et postfreudienne ainsi que celui de la psychopathologie psychanalytique et transculturelle d'aujourd'hui, sans ignorer l'apport des neurosciences, de l'éthologie, de la phénoménologie ou de l'école systémique. Ces approches théoriques de la clinique apparaissent indispensables à une sémiologie contemporaine des troubles psychiques et psychiatriques donnant à celle-ci les moyens de comprendre ce qu'aucun scanner ni aucune statistique ne peuvent montrer, à savoir les dynamiques, les conflits et les déchirures psychiques sous-jacents à l'expression de ces troubles.
En avril 1998, Xavier Emmanuelli, président du Samu social de Paris, créait
le Réseau national souff rance psychique et précarité pour venir soutenir
le travail des équipes déjà présentes auprès des SDF… en grande souff rance psychique
et pallier les vides entre la rue et l’hôpital psychiatrique. Sylvie Quesemand-Zucca,
collaboratrice de la première heure, revient sur ce projet où tant les modalités
que les mentalités étaient à modeler !
Comme en témoigne l’adoption du Plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale en janvier dernier, le sort des personnes que les économies
modernes jettent à la rue – hors de leur domicile et, parfois même, hors de leurs frontières – est une préoccupation majeure du gouvernement
de Jean-Marc Ayrault.
Dix ans après la loi 2002-2, qui rénove l'action sociale et médico-sociale, MM la clinique institutionnelle - avec des enfants et des adolescents autistes ou avec ceux, manifestant des troubles du comportement, qui sont accueillis en ITEP (instituts thérapeutiques, éducatifs et thérapeutiques) - est dans la tourmente.
L'évolution législative et réglementaire privilégie des approches s'appuyant sur des méthodes de conditionnement, de dressage ou de gardiennage et des mesures quantitatives au détriment des démarches cliniques issues de la psychanalyse, des pédagogies et des thérapeutiques institutionnelles. Les personnels attachés à la dimension des soins constatent pourtant les bénéfices que ceux-ci apportent aux personnes qu'ils accompagnent sur les plans pédagogique, éducatif, rééducatif, psychologique, psychothérapeutique et psychiatrique, et souffrent de voir leur travail dévalorisé.
Comment aujourd'hui travailler institutionnellement avec les outils de l'éducation spécialisée, auprès d'enfants et d'adolescents autistes et/ou manifestant des troubles du comportement alors que l'évolution législative et la pression des lobbies associatifs imposent leurs contraintes ? L'auteur soutient qu'il subsiste des interstices qui ouvrent des possibilités de faire fonctionner de façon institutionnelle une organisation des soins qui soit bientraitante à l'égard des enfants et des adolescents présentant des troubles psychiques.
Les troubles psychotiques chez l'enfant et l'adolescent interrogent les psychologues cliniciens comme tous les acteurs de la santé mentale, en raison de la polysémie de leurs manifestations psychopathologiques et de la diversité de leurs modes d'évolution.
Le bilan psychologique, grâce à la finesse de ses outils et à leur compréhension psychanalytique, apporte un éclairage indispensable sur ces troubles appréhendés par les cliniciens comme une pathologie de la relation à l'objet et à l'identité propre, sous-tendue par une profonde angoisse de perte du sentiment d'unité corporelle et psychique nécessitant l'utilisation privilégiée de mécanismes de défenses primaires. Il représente une chance d'aider le sujet à comprendre ce qui se joue au sein de son fonctionnement psychique pour mieux affronter, voire surmonter ses difficultés actuelles et futures, grâce à une orientation et une prise en charge adaptées.
Dans la continuité des deux précédents ouvrages publiés par Clinap, Troubles névrotiques (Erès, 2011) et Troubles limites chez l'enfant et l'adolescent (Erès, 2012), ce livre témoigne de façon claire et approfondie d'une clinique actuelle et vivante en appui sur une théorisation solidement ancrée dans la référence à la psychanalyse.
Le psychologue, spécialiste de la parole et de la mise en mots des situations, participe à l’endiguement collectif de la dangerosité. Le repérage de facteurs de risque ne peut être opérationnel qu’à partir d’analyses spécifiques et personnalisées du fonctionnement des personnes et des institutions où elles travaillent ou séjournent. L’injonction de soins et l’expertise sont des exemples d’un nouage entre psychologie et justice.