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C’est en permettant de nommer les émotions, d’apprendre à se connaître, de narrer son histoire, d’être la source du changement qui aboutit à un néodéveloppement, que le discours devient un véritable tuteur de résilience. Aussi l’analyse clinique de Marie à partir de son récit de vie a-t-elle permis de mettre en évidence et d’évaluer les compétences que la jeune fille a mises en œuvre pour aller de l’avant après avoir subi un traumatisme et ouvrir un processus de résilience.
Si les récits de rêve constituent
une indication approximative des
rêves que nous faisons pendant la nuit,
ils permettent néanmoins de nous
interroger sur leur fréquence et notre
capacité de restitution en fonction
de certaines variables, comme la
personnalité, les aptitudes cognitives,
les pathologies, la prise de substances
ou encore le fonctionnement cérébral…
Aussi, que nous apprennent les recherches
expérimentales actuelles sur la fréquence
des rapports de rêve ?
Le sommeil et l’activité onirique,
et notamment les émotions ressenties au
cours du rêve, favorisent-ils des réactions
adaptées à d’éventuels dangers ou à des
situations que nous pourrions rencontrer
dans notre réalité éveillée ? De même,
en contribuant conjointement à la
consolidation de certains apprentissages
et à la gestion de notre vie affective,
le sommeil et les rêves contribuent-ils
de manière importante et bénéfique
à notre santé psychique et à notre
bien-être ?
Le rêve est un mystère de la cognition humaine : pourquoi rêve-t-on ? Comment un
cerveau endormi peut-il construire des récits aussi complexes et détaillés ? Rêve-t-on
toutes les nuits ? Toutes ces questions, et bien d’autres encore, demeurent pour le
moment obscures. Néanmoins, ces dernières décennies ont été le témoin d’avancées
majeures sur le sujet, notamment en ce qui concerne les corrélats cérébraux du récit de
rêve et ceux relatifs au contenu de rêve. Présentation de quelques-uns de ces résultats.
Le rêve occupe un espace important de notre vie psychique, intellectuelle, sociale et artistique. Il semble qu’il en ait toujours été ainsi. Dans les récits mythologiques, le rêve met l’homme en relation avec l’au-delà, idée reprise au Moyen Âge : l’âme « en vacance » de la matière s’élève vers les principes supérieurs.
Rêves prémonitoires, mythologiques, rapportés par des écrivains ou des artistes,
rêves récurrents, cauchemars… de quel rêve parle-t-on ? Pour répondre à cette question,
la première étape est de s’attacher aux modalités de recueil des contenus de rêve,
aux conditions dans lesquelles il se réalise et aux conséquences sur la nature des rêves
concernés. La deuxième étape sera d’analyser plus finement ces contenus, leurs récurrences,
leur singularité, tant leurs thématiques que les émotions véhiculées.
Quand l’inhibition entrave les processus d’apprentissage, impacte les capacités relationnelles et la vie fantasmatique des enfants ou adolescents, le récit mythique peut devenir un outil de médiation précieux. Abordant des thèmes fondamentaux et favorisant l’identification aux héros, les récits mythiques « font barrage aux peurs, angoisses, agonies, à la violence et à la destruction » et peut permettre de s’exprimer, de se raconter, de relancer sa pensée et, au-delà, stimuler son désir de savoir.