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Le sommeil et l’activité onirique,
et notamment les émotions ressenties au
cours du rêve, favorisent-ils des réactions
adaptées à d’éventuels dangers ou à des
situations que nous pourrions rencontrer
dans notre réalité éveillée ? De même,
en contribuant conjointement à la
consolidation de certains apprentissages
et à la gestion de notre vie affective,
le sommeil et les rêves contribuent-ils
de manière importante et bénéfique
à notre santé psychique et à notre
bien-être ?
Le rêve est un mystère de la cognition humaine : pourquoi rêve-t-on ? Comment un
cerveau endormi peut-il construire des récits aussi complexes et détaillés ? Rêve-t-on
toutes les nuits ? Toutes ces questions, et bien d’autres encore, demeurent pour le
moment obscures. Néanmoins, ces dernières décennies ont été le témoin d’avancées
majeures sur le sujet, notamment en ce qui concerne les corrélats cérébraux du récit de
rêve et ceux relatifs au contenu de rêve. Présentation de quelques-uns de ces résultats.
Le rêve occupe un espace important de notre vie psychique, intellectuelle, sociale et artistique. Il semble qu’il en ait toujours été ainsi. Dans les récits mythologiques, le rêve met l’homme en relation avec l’au-delà, idée reprise au Moyen Âge : l’âme « en vacance » de la matière s’élève vers les principes supérieurs.
Les deux ouvrages évoqués traduisent une même philosophie et une même conception des rapports
humains. À partir des travaux de Boris Cyrulnik sur la résilience et de références au principe
dialogique d’Edgar Morin, l’analyse des récits de vie ouvre à la formulation de l’hypothèse d’une
forme singulière de résilience : l’antirésilience. Le propos s’élargit à la discussion d’une fonctionnalité
de la vie nocturne, d’une finalité autoformatrice des vagabondages et divagations auxquels elle
donne lieu, peut-être encore d’une mise en sens d’un travail inconscient.
Rêves prémonitoires, mythologiques, rapportés par des écrivains ou des artistes,
rêves récurrents, cauchemars… de quel rêve parle-t-on ? Pour répondre à cette question,
la première étape est de s’attacher aux modalités de recueil des contenus de rêve,
aux conditions dans lesquelles il se réalise et aux conséquences sur la nature des rêves
concernés. La deuxième étape sera d’analyser plus finement ces contenus, leurs récurrences,
leur singularité, tant leurs thématiques que les émotions véhiculées.
Nous ne sommes pas toujours conscients du fait que nous disposons de multiples systèmes de mémorisation, plus ou moins efficients selon les circonstances, intervenant dans le cadre de tâches ou de performances à réaliser et dans le processus complexe de construction identitaire.
Le fonctionnement de la mémoire dite « épisodique » repose sur une structure cérébrale spécifique traitant l’information et la transformant en traces mnésiques qui serviront dans la mise en œuvre de stratégies d’apprentissage, mais dont la disponibilité dépendra, notamment, de facteurs psychologiques.