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Les hystériques ont permis à Freud d’entendre ce qui, jusqu’alors, tombait sous le regard et sous le sens commun : un corps possédé, malade, mal-baisé, en représentation…
L’avancée lacanienne consistera à poser l’hystérie comme discours dans un rapport au Maître à la fois contesté et idéalisé, ouvrant par là même la possibilité d’un au-delà de l’hystérie. Il est remarquable que, contemporaines des hystériques de Freud, des femmes, Colette par exemple, en explorent déjà les voies anticipant les transformations actuelles dans le rapport au sexuel.
Quel avenir pour la vieillesse ? Voilà comment Marc Ferrero aborde cette question du vieillissement en s’intéressant à ses conséquences psychologiques, au regard que la société porte sur ses « vieux », à la prise en charge des personnes âgées par leurs proches et les institutions… Si les progrès de la médecine nous feront vivre plus longtemps, les caractéristiques physiques et psychologiques qui ponctuent le grand âge doivent être abordées sans tabou et sans jugement pour que l’attitude des soignants et des aidants soit propice à la rencontre, dans le respect du parcours de nos aînés et de leur dignité.
Si le lien d’alliance est le fondement de la famille dans notre civilisation occidentale, c’est de l’articulation entre l’attachement et le désir que dépend le bon fonctionnement du couple. L’auteur nous en fait la démonstration en se référant aux modalités de choix d’objet articulé à la théorie de l’attachement de John Bowlby et au choix d’objet transgénérationnel.
« Il n'y a rien de plus naturel que le hasard ni de plus constant que l'imprévu. L'ordre, en somme, est une entreprise antinaturelle », dit Paul Valéry.
L'imprévu surgit dans nos vies sans prévenir, quel que soit le moment : une rencontre de hasard, une rupture subite, une dépression, une grossesse surprise, une infertilité, un accident, un deuil, un coup de foudre, un rêve, un malheur ou un bonheur inattendu.
L'imprévu peut se cacher dans n'importe quelle circonstance, un lapsus, la découverte d'un secret, qui peut suffire à abolir l'équilibre que l'on croyait conquis.
Heureux ou malheureux, l'imprévu désordonne l'organisation psychique, ébranle la sécurité d'un ordre connu et bouleverse nos capacités à réagir face aux événements de la vie. Il fragilise soudainement notre assurance, perturbe l'attention, jusqu'à paralyser nos capacités à affronter les infortunes comme les opportunités de notre existence.
À quelles ressources vitales faisons-nous appel pour répondre de manière adaptée à ce qui parfois constitue un traumatisme ? À quels mécanismes psychiques, somatiques, neurologiques, cognitifs... avons-nous recours pour nous armer de nouvelles forces devant l'inattendu ?
Comment pouvons-nous aiguiller différemment nos stratégies existentielles et avoir assez confiance en nos capacités pour vivre avec l'idée que tout peut arriver d'un instant à l'autre ?
La théorie de Sigmund Freud
sur les rêves lui a permis
de poser les principes généraux de
la psychanalyse. Quel est son rapport
à l’inconscient, au désir infantile, au
transfert ? Quel est le travail du rêve ?
Quel est le lien entre activité diurne
et nocturne ? Un retour sur les aspects
fondamentaux de cette théorie.
La psychanalyse définit les rapports de la mémoire et de l’inconscient, partie cachée et ignorée de ce qui est à l’œuvre dans les processus organiques, neurologiques. Il s’agit des éléments (perceptions, représentations, images) stockés « dans la cave psychique », interdite d’accès direct, mais fournissant la matière d’un discours interne du sujet. L’inconscient est-il vraiment, comme l’affirme l’auteur, « la mémoire du sujet qui double le sujet et en fait sa marionnette » ? Dans cette perspective, qu’en est-il de l’« inconscient collectif » décrit par Jung ?
Certains chercheurs en psychogériatrie étudient la possible relation entre les événements de la vie, les traumatismes et les démences. La résilience peut se définir comme le processus permettant de surmonter un événement traumatique. Qu’en est-il de la résilience chez la personne âgée et, par extension, peut-on la considérer comme un moyen de lutter contre l’apparition de démences ?
La législation française a institué un droit au secret des origines en organisant la rupture complète des liens entre les parents d’origine et l’enfant. Elle méconnaît totalement l’intérêt pour la constitution identitaire de l’enfant d’être inscrit dans son histoire singulière. Pourquoi ?
Comme chacun sait, la demande auprès de l’analyste ne se réduit pas à son énoncé. Elle requiert un travail d’analyse tenant compte de l’ambivalence de cette demande, de qui la porte et du désir de l’analyste. Elle présente un style et des modalités spécifiques, où se jouent notamment la frustration et la répétition, parce qu’elle est constitutive des rapports humains dès l’origine.