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Stress, anxiété et angoisse font partie du quotidien des patients atteints d’un cancer, tout au long de la maladie et même dans l’après-cancer. Il est parfois difficile d’en comprendre tous les mécanismes et d’en venir à bout, ils font partie du cheminement du patient, de son éprouvé et de sa représentation de la maladie. C’est ici une approche cognitive et comportementale de la gestion du stress et de l’anxiété qui est proposée, et qui témoigne de la nécessaire justesse d’adaptation du psychologue dans l’accompagnement des patients.
Le cancer a un impact sur l’économie psychique du sujet. Dans ce contexte, il arrive que les mots manquent. Comment la fonction contenante d’une position psychique intervient-elle pour redonner au patient une permanence du sentiment d’exister et des capacités de symbolisation ? Quelle est la place du travail d’équipe ? Réponses à travers l’analyse d’une situation clinique relevant de soins palliatifs.
Améliorer l’information et la participation des parents aux soins et au suivi de leur enfant atteint de cancer est un enjeu majeur pour permettre à ces familles de survivre à cette épreuve dévastatrice et douloureuse. Remettre pour cela au travail la fonction parentale dans la rencontre avec le psychologue fait partie des réflexions et des actions menées en ce sens par cette équipe d’une unité d’hémato‑oncologie.
La question de la prise en charge psychologique de l’enfant en situation d’affection somatique grave, qu’elle soit aiguë ou bien chronique, est devenue à notre époque une évidence.
Au dernier recensement fait par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) en 2014, la France compte 389 équipes mobiles de soins palliatifs, 132 unités d’hospitalisation de soins palliatifs, 112 réseaux, un certain nombre
de lits identifiés dans les établissements et des équipes d’hospitalisation à domicile formées pour proposer des soins palliatifs.
Face à la maladie cancéreuse,
corps et psyché se trouvent effractés.
Des dispositifs d’accompagnement existent
pour permettre aux patients d’éprouver
leur corps de manière plus apaisée et de
retrouver le chemin de la subjectivation
mise à mal par la violence de l’épreuve.
La relaxation, envisagée alors comme
une forme singulière de soin de support,
permet de réinscrire la double vie
du corps… organique et psychique…
dans le vécu du cancer par le patient.
Mettre en place un espace de dialogue avec le patient pour qu’il parvienne à raconter
quelque chose de son histoire, de son monde, de sa vie… tel est l’enjeu des « conversations
thérapeutiques » au chevet du malade qui lui permettront de se réapproprier son histoire
et de se reconstruire une nouvelle identité pour entrevoir de nouvelles possibilités
de vie. L’approche narrative avec Élisabeth en est un exemple.
Depuis 2004, le centre de cancérologie
Gustave-Roussy propose des ateliers
de relaxation dans le cadre de
la prise en charge psychocorporelle
de patients atteints de cancer.
Si la démonstration n’est plus à faire
de leur utilité dans la gestion de
certaines difficultés émotionnelles et de
certains effets secondaires associés aux
traitements, l’analyse qualitative de 247
questionnaires remplis par des patients
a permis de mieux cerner leur vécu, leurs
attentes et les limites d’un tel dispositif.
Un coup d’arrêt, la violence du mot.
Au commencement était le verbe et c’est bien de cela qu’il s’agit le
plus souvent lorsque le diagnostic de cancer est énoncé. Cette maladie qui sourd
après parfois des mois d’existence en dehors de toute conscience de son hôte.
L’annonce du cancer vient bouleverser la temporalité psychique du patient.
Dans ce contexte de rupture, le travail du psychologue se révèle essentiel pour aider le sujet à aborder
les questionnements induits par cette effraction du réel. Cette annonce peut
avoir un retentissement immédiat, six mois après ou bien des années plus tard.
C’est donc dans un espace-temps singulier et propre à chaque patient que doit s’inscrire la rencontre.