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À l'initiative du Centre Primo Levi qui accueille et soigne les personnes victimes de la torture et de la violence politique réfugiées en France, cet ouvrage ouvre un espace de réflexion et d'échanges sur la clinique liée au traumatisme et à la violence extrême, où s'entremêlent les dimensions du singulier et du collectif.
Quelles peuvent être, après la violence extrême, les conditions d'ouverture d'un espace clinique pour un sujet ? L'accueil dans un lieu de soins peut favoriser l'émergence d'une subjectivation du trauma. La reconnaissance juridique et sociale de la violence rencontrée sera parfois décisive pour retrouver une inscription dans un avenir possible. Dans la cure, dans l'écriture ou dans une retraversée collective de la langue impliquée, comment peut s'opérer un revoilement de la béance traumatique ?
Les auteurs rendent compte de cette clinique difficile qui implique un retour aux apports successifs de la psychanalyse concernant le trauma : il s'agit de les retraverser, d'y trouver des outils d'élaboration, de prendre note aussi des questions laissées en suspens par Freud et ses successeurs, de rechercher comment s'articule le trauma défini par la psychanalyse avec les traumatismes liés aux violences extrêmes.
Ghislaine Capogna-Bardet est psychanalyste. Elle a rassemblé des textes de cliniciens du Centre Primo Levi et d'auteurs principalement psychanalystes mais aussi écrivains, accueillants, juristes, qui abordent la question du trauma dans la diversité de leur pratique et expérience.