En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Depuis toujours ou presque, la question du langage intérieur – qui a pris, au fil de son histoire, des dénominations différentes – hante, si l’on peut dire, un éventail de chercheurs, de professionnels, mais aussi d’historiens, de philosophes et de théologiens.
Si, aujourd’hui, les sciences, et notamment la neurolinguistique, consacrent des recherches à ce phénomène, c’est bien l’ensemble des disciplines psychologiques qui sont concernées. Valérie Tartas, professeure de psychologie à l’université de Toulouse, nous a accordé cet entretien afin d’éclairer plus largement la question du langage intérieur à partir de ses travaux en psychologie du développement.
Pour répondre aux enjeux que soulève la crise écologique, chacun doit trouver les ressources et la créativité nécessaires pour y faire face. L’auteure propose ici un dispositif singulier à partir d’outils issus de l’art-thérapie et de l’environnement « bâti ». À travers la création de refuges extérieurs (nids, tipis, tentes…), il s’agirait d’accompagner un travail de façonnage du monde par l’imagination afin de le rendre plus sécure et de développer une perception de soi en position active dans son environnement. Illustration.
Favoriser, dans un dispositif spécifique, l’émergence et le développement de la créativité, sans autre visée que celle‑ci, se révèle être, à l’hôpital, une vraie proposition thérapeutique. Le corps objet de soin redevient sujet, s’émancipant de la centration sur la maladie. Une parole neuve en émerge, inouïe, qui donne vie. Démonstration.
Dans un monde du travail de plus en plus individualisé, où l'attente d'engagement et d'investissement est toujours plus forte, où les salariés aspirent davantage à réaliser des activités qui ont du sens et pour lesquelles ils sont reconnus, la question de la passion au travail devient essentielle. Mais elle est ambivalente : être payé pour réaliser sa passion est à la fois une chance que les salariés apprécient, mais aussi un risque de surinvestissement, d'épuisement professionnel face à une injonction angoissante à en faire toujours plus. Les auteurs ont mené des recherches en sociologie du travail et clinique de l'activité dans trois domaines emblématiques du travail passionné : l'art, le sport, la politique. Pour eux, ramener la passion à un "rêve d'enfance" ou à une question de personnalité ne suffit pas pour en comprendre les ressorts et les enjeux. Ils analysent des trajectoires individuelles, leurs dynamiques identitaires, mais aussi les logiques professionnelles et organisationnelles dans lesquelles elles se déploient et plus largement les mutations des valeurs au travail.
La question qui se pose ici est de savoir si l’art peut avoir une valeur psychothérapeutique. Et, de fait, la question est double : l’art peut‑il être une psychothérapie pour l’artiste, créateur d’une œuvre d’art ? Et l’art peut‑il être une psychothérapie pour celui qui perçoit une œuvre d’art et en jouit ?
L’analyse de quelques exemples tirés de la littérature ou de l’art pictural nous guidera dans cette réflexion.
Si certains patients peuvent s’avérer réticents à toute prise en charge thérapeutique en face à face, certains peuvent néanmoins se laisser séduire par le biais de médiations thérapeutiques où l’attrait pour un idéal esthétique ou encore le transfert à l’art pourront venir jouer les vecteurs de sublimation… L’exemple d’un atelier d’écriture mené par une psychologue clinicienne et un écrivain en psychiatrie de secteur.
Les conceptions philosophiques, puis psychanalytiques de la notion d’esthétique fondent, dans les pratiques cliniques de médiations thérapeutiques, une éthique du soin au sein de laquelle empathie, écoute et collaboration institutionnelle sont privilégiées. Le déroulé de la participation d’un patient autiste adulte à un atelier psychothérapeutique de peinture, mené au sein d’une institution psychiatrique, en illustre la richesse et l’importance d’un cadre contenant et théorisé.
La réflexion sur l’esthétique a actuellement un grand rôle à jouer, dans une société qui privilégie, en matière de soins, la rentabilité et l’efficacité plutôt que la dimension relationnelle propre à l’accompagnement thérapeutique. Le problème de l’esthétique, celui de la beauté et de la créativité, présent depuis toujours dans la philosophie, puis dans la psychologie, enfin dans la psychanalyse freudienne, a ouvert la voie à des applications importantes : transposition aux enfants avec l’utilisation du dessin dans la cure par Melanie Klein et Anna Freud ; adaptation aux psychoses et états-limites pour les enfants et adultes avec le déploiement de l’art-thérapie, puis des médiations thérapeutiques, grâce, notamment, au travail de Sandor Ferenczi, puis de Wilfred R. Bion et de Donald W. Winnicott ; référence au « conflit esthétique » théorisé par Donald Meltzer et autres spécialistes de l’autisme.
La créativité se définit comme la capacité à réaliser une production à la fois nouvelle et adaptée au contexte dans lequel elle se manifeste. Les productions créatives sont observées dans tous les champs d'activités artistique, scientifique, technique, social... ainsi que dans les activités de la vie quotidienne.
La créativité est de plus en plus reconnue comme une capacité essentielle. Elle favorise la réussite personnelle, la compétitivité économique par l'innovation et le développement sociétal.
L'intention des auteurs est de présenter la créativité, les facteurs qui l'influencent et les liens qui peuvent être établis entre créativité et école. Dans cet ouvrage, ils abordent l'importance de l'évaluation du potentiel créatif, en particulier dans le milieu scolaire. Ils examinent les outils qui permettent cette évaluation et détaillent différentes pistes pour développer au mieux la créativité des enfants à l'école ainsi que dans le milieu familial.
Plusieurs facteurs interagissent dans l'expression du potentiel créatif de chaque individu. Certains
de ces facteurs sont cognitifs (capacités intellectuelles, connaissance), d'autres conatifs (traits de personnalité, motivation), d'autres encore sont environnementaux (appui de l'environnement familial, scolaire ou professionnel). Tous ces facteurs varient d'une personne à l'autre et entraînent une expression plus ou moins grande du potentiel créatif de chacun d'entre nous.
Cet ouvrage apporte un cadre et des informations nouvelles. Il s'adresse à des enseignants,
des formateurs, des praticiens et des chercheurs.
En prenant l'exemple du peintre Félix Vallotton, du danseur Marcello Bortoluzzi, ou encore de la divine Callas, J.-D. Nasio nous incite à vivre une empathie intime, une connivence émotionnelle avec l'inconscient créateur de l'artiste : ressentir ce que le peintre a lui-même ressenti devant son chevalet, ce que le danseur ou le chanteur lyrique ont ressenti sur scène, ressentir les émotions prodigieusement énergétiques qui nourrissent le génie créateur.