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La relation, l'affect, l'imaginaire et l'identité du sujet participent à l'acquisition des connaissances ; les difficultés scolaires émanent de ces situations personnelles difficiles, elles s'inscrivent dans l'histoire et le fonctionnement du sujet. Succès et échecs ont des conséquences et des bénéfices secondaires, qu'il s'agit d'analyser. La compréhension de ces phénomènes, ainsi que leur articulation psychique et somatique, est un temps initial nécessaire pour comprendre un conflit scolaire soluble ou une impasse scolaire, facteurs déterminants d'une pathologie psychosomatique. La psychothérapie relationnelle, ou pour les enfants plus âgés, la relaxation psychosomatique relationnelle et le groupe de parole en psychosomatique relationnelle, toutes ces techniques reçoivent l'aide de la relation, facteur incident des problèmes psychosomatiques dans le domaine scolaire. Cet ouvrage émane d'une recherche, effectuée depuis de nombreuses années, dans un centre qui accueille de nombreux patients scolarisés. Il intéresse les thérapeutes qui s'occupent d'enfants, ainsi que les parents et les enseignants.
Alors que certains enfants possédant un quotient intellectuel élevé parviennent à se faire une place dans un milieu scolaire ordinaire, comment chez d’autres, reconnus également comme « surdoués », ce haut potentiel intellectuel peut-il se muer en handicap et devenir un instrument de destructivité violente ? À la lumière du parcours de Mathieu, les auteures livrent leurs expériences théorico-pratiques.
Si différentes études, fondées sur des critères sociétaux et linguistiques, tendent à expliquer les difficultés scolaires rencontrées par les élèves de Polynésie française, d’autres facteurs d’ordre psychique sont à considérer. En attestent les résultats comparés issus de la passation du test des contes de fées (FTT) auprès d’enfants tahitiens et métropolotains.
Serge, jeune homme de 19 ans, est massivement en échec scolaire et souffre, sur le plan relationnel, d’une phobie sociale invalidante. Le dispositif de l’Évaluation thérapeutique a permis qu’une psychothérapie puisse se mettre en place et se dérouler de manière suivie. Si l’évolution de Serge semble avoir
été satisfaisante, elle a néanmoins mis en débat la notion même de réussite de la psychothérapie.
Les questions de l'apprentissage, de la compétition entre pairs, des menaces liées à l'échec ou de la valorisation issue de la réussite, au cœur de l'ouvrage, sont éminemment pertinentes dans le cadre de l'enseignement scolaire et universitaire, de la formation ou de la performance dans les organisations, qui sont considérés sous un angle psychosocial. L'ouvrage s'organise en 5 chapitres : le premier développe les fondements philosophiques et scientifiques qui rendent légitime une approche de l'acquisition de la connaissance et de la performance par l'influence sociale. Le second décrit les motivations inhérentes à cette acquisition ou à la performance. Le troisième examine les éléments relatifs à la comparaison sociale qui y interviennent. Le quatrième développe une articulation des processus de comparaison et des motivations en termes de régulations relationnelles et sociocognitives. Enfin, le dernier chapitre détaille la théorie de la connaissance qui articule l'ensemble et permet de distinguer toute une variété de dynamiques d'influence sociale.
Fondée sur des données développementales et sociodémographiques, cette recherche étudie les processus de décrochage scolaire à travers l’analyse de la perte de sens et de valeur accordée au savoir. Proposition d’une échelle de mobilisation scolaire.
Existe-t-il une différence de nature entre un mauvais lecteur et un enfant dyslexique ? Les méthodes d’apprentissage
ont-elles une responsabilité dans les troubles des apprentissages ou faut-il imputer les difficultés de ces enfants
à leur milieu social (pauvreté culturelle, langage peu élaboré, etc.) ? En l’état actuel de la recherche, il est
impossible d’affirmer que les difficultés d’apprentissage de la lecture (chez les élèves qui seront rapidement classés
comme « dyslexiques ») relèvent de dysfonctionnements cognitifs. Et il semble nécessaire de considérer que la
dévalorisation des aspects les plus techniques de l’apprentissage par les experts de la lecture ait comme conséquence
de nier les difficultés réelles de cet apprentissage.
Confrontés aux manifestations phobiques de l'enfant, les parents et les professionnels se trouvent désemparés et ont besoin de repères et d'outils de pensée pour ne pas ni les banaliser, ni les dramatiser. Au-delà de simples ajustements du cadre de vie, l'objectif est de trouver les leviers pour éviter qu'elles n'invalident la vie de l'enfant comme celle de son entourage. La compréhension de la structure de ces symptômes est bien souvent la condition de leur résolution.
Chez le jeune enfant, les phobies, fréquemment provoquées par une situation ou un objet du quotidien, marquent des difficultés transitoires et habituelles ; elles se rencontrent dans un temps logique de structuration. Ces moments phobiques peuvent correspondre à un temps de franchissement, lorsque l'enfant quitte son statut d'objet choyé, de « petit trésor », pour passer à un statut de sujet dans un rapport à la castration. Ils apparaissent parfois lors d'un certain engagement vers une vie « adulte » (entrée dans les étapes symboliques de la vie scolaire, choix d'études, éloignement du milieu familial, séparation amoureuse, etc.).
Cet ouvrage analyse comment la phobie envahit la vie sociale des enfants et de leur entourage, comment elle met en cause les apprentissages, éprouve le rapport du sujet à la lettre (notamment chez les « décrocheurs scolaires »), élude les questions de la sexualité. Il montre les tâtonnements de l'enfant dans sa recherche d'un équilibre à trouver et propose des repères cliniques et théoriques pour soutenir la pratique des professionnels de l'enfance.
Chez des enfants rencontrant des difficultés scolaires précoces, l’hypothèse d’une organisation phobique qui entraînerait une inhibition des mécanismes de la lecture est à envisager. Les cas présentés illustrent combien cette « maladie de l’imaginaire » peut affecter de manière spécifique le rapport à la lettre.