En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Et si c’était vrai ? Parmi les modes récentes, qui, parfois, témoignent de mouvements plus profonds touchant l’ensemble de la société, celle du biopic ou des films commençant par « à partir de faits réels » est devenue une veine très exploitée, avec un sens de l’efficace relevant de ce que les journalistes américains appellent le « storytelling ». Raconter une histoire, favoriser le fil narratif, voilà ce que nous connaissons dans nos institutions et autres cabinets ; avec certains patients, il est même question, en termes de perspective thérapeutique, de proposer des métaphores quand celles-ci viennent à manquer, quand se dire ne va pas de soi, quand le jeu avec les représentations semble en panne. L’idée de prêter son appareil psychique pourrait bien prendre cette signification : étayer le besoin d’image et de mise en sens resté en souffrance ou enkysté dans des névroses traumatisées.
Dans une récente interview, Woody Allen déclarait en substance qu’il ne croit en rien, qu’il n’y a pas d’espoir, pas de vie après la mort et, par conséquent, pas de sens à la vie. Il ajoute qu’un jour nous aurons disparu, comme les films, le Soleil et la Terre. Nihiliste, notre compagnon Woody ? ou seulement réaliste face au caractère inéluctable de la fin qui menace toute forme de vie, dans un cycle aussi naturel que désespérant ?
Diodore se trouve en Égypte pendant la 180e Olympiade. Il visite Thèbes et la Vallée des Rois,
sur la rive occidentale du Nil. Voulant voir les syringes royales, il se dirige vers le Sud, et c’est
là qu’il voit la statue. Il la décrit dans le livre I, chapitre 47 de sa Bibliothèque historique : « Près de l’entrée, il y avait trois
statues taillées dans un même bloc de pierre noire de Syène et dont l’une d’elles, assise, était la plus grande de toutes celles
d’Égypte : le pied de celle-ci, mesuré, dépassait les sept coudées (un coudée équivaut à 44,30 cm […]. Elle portait une inscription :
Les lectures du poème sont multiples et pleines de richesse.