En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Les enfants accueillis en institut médico-éducatif sont admis selon un critère commun : la déficience. Mais cette notion correspond‑elle à une réelle incapacité intellectuelle ? Nous examinons ici deux cas cliniques qui interrogent les causes psychologiques de certains blocages dans le développement intellectuel.
Comment accompagner les éducateurs et les enseignants dans le décryptage des « comportements problèmes » de ces enfants et adolescents rencontrés en IME ? Comment aider ces professionnels à donner du sens à ces agissements et à les transformer en symptômes pour leur permettre une modification de leur relation à l’« usager » ? Quelques illustrations cliniques viennent ici éclairer ce rôle de « métaphorisation » que le psychologue a à jouer au sein de l’institution.
L’ouvrage offre une description poussée des déficiences intellectuelles, basée sur les réalités actuelles comme sur des données historiques et pluriculturelles, tout en apportant au lecteur un ensemble d’informations pratiques. Par cette analyse précise, qui refuse de nier, d’éviter ou de réduire la déficience, l’auteur propose d’entrer dans une réflexion anthropologique et psychologique sur ce sujet dérangeant, y compris sous certains aspects peu abordés tels que la lecture ou la sexualité. Admettre que la déficience se définit comme un écart à la norme ne l’exclut pas de ce qui est humain mais, au contraire, permet de soutenir une position éthique.
Partir du principe que la déficience intellectuelle peut être abordée par un prisme autre que celui du handicap pousse le clinicien à chercher constamment de nouvelles pistes pour comprendre comment ces carences peuvent s’exprimer, mais aussi des supports novateurs pour leur permettre de le faire. « Imovie » est l’un d’eux, et son apport dans le cadre du suivi thérapeutique d’Amine, un jeune garçon de neuf ans, en témoigne.
Déficience mentale, handicap moteur, autisme, trisomie... le handicap génère des manifestations cliniques souvent mal connues. Et le clinicien est confronté à des patients présentant des formes diverses de psychopathologie liées au handicap : déficience visuelle et autonomie, troubles de l’attachement, place dans la fratrie pour un enfant déficient intellectuel, troubles anxieux chez un adulte trisomique... Comment comprendre ces pathologies spécifiques ? Comment accompagner ces patients en souffrance ? A travers 13 cas cliniques exemplaires, les auteurs – universitaires, psychologues – proposent une vue d’ensemble sur la psychologie clinique du handicap. Pas à pas, nous suivons le travail du clinicien : de l’observation au diagnostic, des premiers entretiens à l’indication du traitement. Outil de travail pédagogique et pratique, ce livre est destiné aux étudiants, cliniciens et professionnels confrontés à ces situations. Description de cas, analyses et recommandations en font un guide pratique et concret. Un ouvrage novateur et une problématique qui intéresse de plus en plus de cliniciens.
Mesurer la diversité des problématiques des patients déficients intellectuels amène à s’interroger sur le sens de « leurs difficultés de penser et sur la difficulté de l’institution de penser » son action pour eux. Travail avec médiat, analyse des transfert et contre-transfert, rencontre des familles, le psychologue peut devenir un « passeur de monde », tissant un lien qui permette au patient de s’exprimer, de comprendre et d’être compris.