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À l’heure où la question des stages, de leur gratification, de leur durée, de leur place
dans la formation des psychologues, anime étudiants et associations de psychologues,
cela dans l’indifférence des pouvoirs publics, cette interview présente un modèle
de formation pratique qui pourrait faire rêver d’aucuns. Et, peut-être que, dans ses
multiples aspects, elle donne matière à réfléchir sur l’élaboration du modèle français.
Dans un communiqué de presse du ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche du 25 octobre 2013, Geneviève Fioraso
a annoncé un moratoire concernant l’obligation de gratification des
stages pour l’année universitaire en cours *. Un recul pour une avancée
profitable à la profession ? Car, s’il est fondamental de garantir au
public que les psychologues ont bien une formation appuyée sur
la confrontation à la pratique, puisque la loi existe, autant que les
étudiants en psychologie bénéficient des mesures prévues à l’origine
pour les stages en entreprise. Même si personne ne se leurre, la valeur
ajoutée du stagiaire en psycho reste très relative…
Cette rentrée universitaire voit se compliquer encore plus l’épineuse
question des stages. Alors que, récemment, dans nos colonnes,
des responsables d’organisation se penchaient sur la nécessité de faire
évoluer notre formation, notamment vers l’adjonction d’un certificat ou la
poursuite vers un doctorat, l’heure est à la régression !