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Dans cet entretien, Jean-Luc Viaux revient sur son parcours et son engagement pour les enfants victimes de violence. Le psychologue dénonce une évolution trop lente du système de protection des mineurs en France, un réel souci de formation des professionnels et un cruel manque de moyens. Mais il existe également des solutions inspirantes, comme la Fondation les Nids qu’il préside, et qui accomplit un travail remarquable dans l’accompagnement des enfants en grande souffrance.
Peu d’informations sur les conditions de travail des psychologues sont disponibles à ce jour. En 2015, un questionnaire a été élaboré par l’Organisation française des psychologues spécialisés en neuropsychologie, et diffusé en ligne. Nous présentons ici les résultats de cette enquête, qui met en évidence les disparités entre secteurs public et privé, et les conditions de travail précaires d’une grande partie des psychologues spécialisés en neuropsychologie.
Depuis quelques années, les plateformes de prise de rendez-vous en ligne se sont considérablement développées. Ces nouveaux outils technologiques ont ainsi permis la création d’un espace où de nombreuses informations peuvent transiter avant même la rencontre, donnant ainsi parfois lieu à l’expression de mouvements psychiques, voire à des actes manqués. C’est donc un champ en friche qui s’ouvre devant l’interprétable du matériau issu du virtuel. Mais quel sera l’impact de cette nouvelle modalité de prise de contact avant même la rencontre psychothérapeutique ?
Dans un établissement d’accueil du jeune enfant (EAJE), le rôle du psychologue est multiple : observations des enfants, soutien à la parentalité, intervention auprès des professionnels de l’institution. Mais à quel cadre théorique peut-il ainsi se référer et comment veille-t-il aux constantes imbrications, parfois fragiles, entre équipe, familles et dynamique institutionnelle ? L’auteur partage ici ses observations à la lumière de quelques exemples cliniques.
Ces dernières années, la notion de bien-être mental s’est imposée dans de nombreux secteurs de la société. Cette « psychologisation » favorise paradoxalement une disparition du sujet, tout en soumettant le psychologue à deux mouvements contraires : une dissolution et une démultiplication de sa profession. Face à ces mutations sociétales, quelles « fonctions politiques » requiert-on du psychologue ?
Dans le champ de la prévention des risques psychosociaux, le psychologue peut être amené à produire un écrit. Celui‑ci prendra une forme différente selon son cadre d’exercice et la nature collective ou individuelle de la prise en charge. C’est ce que l’auteure propose de mettre en lumière ici, à travers la variété des cadres possibles, pour en dégager à chaque fois les enjeux essentiels d’un écrit.
L’éthique des psychologues et des psychanalystes se rejoint dans la question de l’écriture de la clinique dont les enjeux concernent les cliniciens eux-mêmes, les patients, et leurs divers interlocuteurs – institutions de soins ou sociales, tiers impliqués. Comment écrire, mais aussi lire la clinique ? Cet article nous propose d’y répondre aussi bien sous l’angle de la production que du destin des écrits.
« Faites un écrit » est l’injonction qu’entendent souvent les psychologues lorsqu’ils soulèvent une question clinique. Écrits pleins versus écrits vides, les auteurs s’interrogent sur la fonction de l’écrit au regard de la parole pour la confronter aux contradictions qui peuvent advenir entre contraintes administratives ou légales et exigence éthique à l’égard du patient.
Avec la reconnaissance du titre de psychothérapeute, certaines confusions ont
pu s’insinuer pour les patients et l’administration hospitalière. Faire reconnaître
la spécificité de ce qui est bien l’un des axes majeurs du travail de psychologue
hospitalier, à savoir le suivi psychothérapeutique, commence peut-être par expliciter
les spécificités de cet exercice, ainsi que l’intérêt pour certaines familles d’un travail
thérapeutique à l’hôpital plutôt qu’en ville.
Psyché, allégorie de l’âme, et Thémis, déesse de la justice, toutes deux figures de la mythologie grecque, ne se sont jamais rencontrées. Est-ce à dire que la justice et la psychologie n’ont pas à se croiser ? Assurément non, si l’on prend en considération que le psychologue est soumis, comme tout citoyen, à la loi de son pays, puisque sa pratique s'inscrit dans une réalité sociale. Cependant, si le psychologue a à se préoccuper de la loi, ce n’est pas uniquement par peur de sanctions judiciaires, mais parce que la législation peut éclairer sa pratique et sa réflexion déontologique. Les règles de déontologie insistent d’ailleurs sur la connaissance et le respect des dispositions légales et réglementaires. Cependant, force est de constater que l’accès au droit et la connaissance de ces dispositions restent difficiles. Cet ouvrage rassemble les principaux textes de lois et de règlements qui peuvent concerner la pratique du psychologue. Ces éléments de droit lui permettront d’acquérir les repères juridiques primordiaux, nécessaires pour régler ses choix dans l’exercice professionnel, en prenant conscience de ses devoirs et responsabilités, mais également de ses droits. Le livre a une visée pratique, puisque les chapitres peuvent être consultés indépendamment les uns des autres, en fonction des informations recherchées.