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Le Service militaire adapté ou SMA est une institution en constante évolution. Créé en 1961, avec pour objectif principal d’aider à l’insertion professionnelle des jeunes ultramarins en difficultés, il va se doter dès 2019 d’un pôle d’accompagnement médico‑social et psychologique. À partir d’une étude de terrain en Guadeloupe et à La Réunion, et d’une série d’entretiens, l’auteure démontre ici comment la future présence de psychologues pourra aider ces jeunes à la compréhension de leurs souffrances passées, et à la préparation de leur avenir.
La remédiation cognitive améliore le fonctionnement cognitif et social.
Cela permet d’envisager autrement la question de l’insertion professionnelle
des personnes en situation de handicap psychique, en abandonnant le versant
déficitaire. S’intéresser aux modalités de soutien apportées durant le parcours
d’insertion représente une véritable prise de conscience aujourd’hui nécessaire
pour envisager de nouvelles pratiques d’accompagnement vers et dans l’emploi.
Les missions locales aujourd’hui tentent de réduire le poids des vicissitudes du marché de l’emploi et les reproches inavoués qui pèsent sur une jeunesse vulnérable, les défis de qualification, de projet professionnel, d’autonomie individuelle, pouvant être des obstacles à leur insertion. Un dispositif, tel un atelier jeu, peut servir à médiatiser l’insertion des jeunes par la création de « sas » psychologiques permettant aux personnes, en difficulté de construction d’avenir professionnel, d’élaborer cette problématique et de se préparer à relever ces défis.
Voici quelques mois, des manifestations nationales sensibilisaient l’opinion publique sur la laborieuse accession des jeunes, diplômés ou non,
à un premier emploi et sur le caractère souvent précaire de ce dernier. Dans certaines filières universitaires, plus particulièrement, trouver un emploi est extrêmement ardu et oblige certains à se réorienter. Dans ce contexte, qu’en est-il de l’insertion professionnelle des psychologues nouvellement diplômés ?