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Il est question ici de la manière dont la fratrie vit l’intrusion de la maladie génétique d’un de ses membres et du handicap qui peut en découler. Ce tiers non invité, support de changement, de représentations et de fantasmes, peut amener à construire ou à mettre à mal la fratrie. Les propos prennent ici en compte les spécificités liées à la composante génétique de la maladie, soulevant alors de nombreuses interrogations sur les liens fraternels et leur devenir.
La fraternité, inscrite dans la devise de la République, est une valeur socialement
construite. Déjà, Freud notait qu’au sein de la famille, la solidarité fraternelle
s’instaure sur le refoulement d’une hostilité première. On peut faire l’hypothèse que
les importantes transformations de la cellule familiale survenues au cours des cinquante
dernières années ne sont pas pour rien dans l’exacerbation des conflits tant sur les plans
interindividuel que sociétal.