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Le crime passionnel. Virilité et masculinité mascarade
La virilité a été et est encore, dans un grand nombre de sociétés, un élément central de pouvoir ou de domination dans un modèle familial patriarcal, auquel correspond un système étatique tout aussi autoritaire, voire fascisant. De nombreux travaux concernant l’apprentissage de la virilité sont appelés à illustrer, dans ces cas, le rôle déterminant de la famille et des mouvements de jeunesse, des « fraternités », qui exaltent un désir de fusion s’appuyant sur des idéaux virils.
Le paradoxe de la virilité dans les cités
À travers des études de cas relevant de l’Aide sociale à l’enfance, les auteurs explorent le fonctionnement psychique de nombreux « jeunes des banlieues » à la virilité ostentatoire, manifestant des comportements défensifs destinés à pallier des carences. Le « paraître viril », dans cette perspective, voudrait compenser les failles d’une identification masculine structurante ou, autre hypothèse, constituerait une formation réactionnelle contre le féminin ou le maternel.
La fabrication culturelle du masculin
L’auteur propose ici des développements subtils croisant les perspectives psychanalytique et anthropologique nourrissant la réflexion sur la dialectique du féminin et du masculin. Cet abord de la virilité dépasse la thèse de « l’anatomie comme destin » et celle de la fécondité comme marqueur de la différence sexuelle. Ses positions s’inscrivent dans le projet de mettre fin à la guerre des sexes.
Virilité, virilités ? Approches philosophiques
Comment penser la virilité aujourd’hui ? Comment envisager l’articulation du « naturel » et du culturel ? Quelles ont été, depuis l’Antiquité, les positions théoriques et religieuses ? Cette analyse, fondée sur une réflexion philosophique, établit un rapport entre les luttes féministes – notamment leurs excès, quand elles prennent, par exemple, l’allure d’une lutte des classes – et les troubles de la virilité révélés par des comportements atypiques dans les populations masculine et féminine, virant parfois à la violence pure.
L’entreprise en crise
Les observateurs relèvent, comme tout individu, ce qui est directement visible et qui frappe l’attention : l’augmentation sensible du chômage. Ils alertent du danger, et les politiques essaient, tant bien que mal, de colmater les brèches du tissu industriel qui prend l’eau, par des mesures de soutien après-coup qui restent malheureusement peu efficaces et coûteuses.
Psychiatrie : tentative d’un projet de loi future
Le rapport d’information fait au nom de la commission des Affaires sociales, relatif à la prise en charge psychiatrique des personnes atteintes de troubles mentaux, a été présenté au Sénat, le 19 décembre dernier (1), par Alain Milon (2). Il s’agit d’une première étape dans la préparation des lois de santé publique et d’organisation des soins. Le but en est également de renforcer « la diffusion des meilleures pratiques (3) » et, plus particulièrement, la prise en charge psychiatrique, dans un premier temps, des personnes atteintes de troubles mentaux, puis de celles souffrant de troubles du comportement, du développement…
Le curriculum vitae : une mise à l’épreuve de l’estime de soi
Le curriculum vitae s’est imposé au cours des trois dernières décennies comme le document incontournable de tout candidat à l’emploi. Certains se prêtent plus facilement que d’autres à l’exercice. Pour ces derniers, l’estime de soi se trouve bien souvent mise à l’épreuve de l’employabilité ; ce qui constitue une difficulté majeure. Dans quelle mesure, et sous quelles conditions, un atelier d’aide à la rédaction du CV et de la lettre de motivation peut-il permettre l’émergence de la parole et devenir un lieu de reconstruction d’une trame de vie ?
Clinique et « bonnes pratiques » de l’ANESM
Désormais, des évaluations externes sont réalisées par des organismes extérieurs aux institutions sociales et médico-sociales dans le but avancé de les aider à établir leur organisation. Celles-ci reposent sur des « Recommandations de bonnes pratiques professionnelles » énoncées par l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm). Jean-Yves Broudic analyse ici deux de ces recommandations et s’interroge sur le parti pris accordé au comportementalisme au détriment de la psychologie clinique et de la psychanalyse.
À hauteur d’homme. Ron Mueck à la Fondation Cartier
Il était là, gros et gigantesque, assis, nu. La tête inclinée repose sur la main qui semble empêcher sa chute ; le regard hagard ne perçoit plus, il médite.
Les compétences professionnelles du psychologue. Enjeu politique
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a rendu publics 1, le 16 juillet 2012, les « Référentiels de compétences en licence » qui définissent le cursus universitaire » : « Le modèle de formation en psychologie tend à suivre un mouvement de comparabilité en Europe par la voie de la certification EuroPsy directement inspirée du modèle de plates-formes communes des directives européennes concernant les qualifications professionnelles et visant la libre circulation des travailleurs en Europe. (cf. Le rapport Tuning, 2005 pour la psychologie, est en cours de diffusion 2.) »