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Fil de trame, fil de chaîne. Le tissage constant d’une pratique à plusieurs
Accepter de se faire déloger de ses repères professionnels, de s’exposer au regard des autres collègues, veiller au cadre et au risque de ne pas basculer dans une position de toute-puissance, et ce, tout en maintenant l’articulation et la transversalité au sein de l’équipe, tel est le défi lancé au psychologue exerçant en équipe pluridisciplinaire au sein d’un SESSAD. Filant la métaphore du métier à tisser, l’auteur illustre combien ces fils tissés à plusieurs constituent le maillage d’une pratique singulière.
Projet de loi pour la refondation de l’école : les psychologues désorientés
De la future Loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, nous n’entendons parler, dans les médias, que de ce qui a un impact économique direct ou qui va faciliter ou compliquer les organisations familiales.
L’égalité pour tous : une utopie dangereuse
En ces temps rétrogrades de régression sociale, les emplois s’évaporent, les lois de protection du travail sont détricotées sous la pression des lois du marché qui sont celles des plus gros et des plus forts, les gouvernements des États sont devenus impuissants à faire respecter les acquis sociaux et se soumettent aux lobbies et aux puissances financières. Et on n’a jamais tant parlé d’égalité, dans une idéologie libérale qui nivelle les mœurs et les normes. Serait-ce pour compenser, pour détourner l’attention ou par mimétisme libéral ?
Effacement indicible de l’interdit ? Débat sur l’institution du mariage comme épiphénomène
Le « mariage pour tous » pose quantité de questions. Du changement de forme de parenté qu’il convient d’accompagner aux risques de voir les limites bouger selon les intérêts des groupes, Ludovic Gadeau donne ici son point de vue sur les problématiques soulevées par la loi et celles qui se profilent.
L’atelier-mémoire en gérontologie : une médiation groupale
Soutenir la pulsion de vie par un investissement narcissique du sujet, lui permettant ainsi une certaine contenance psychique et mnésique, tel est l’objectif des ateliers-mémoire mis en place auprès des résidents d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Présentation d’un dispositif dont la singularité peut inspirer.
Alzheimer ou l’Autre scène à découvert
Il est des rencontres qui permettent parfois de faire émerger des émotions enfouies, une parole perdue… une « Autre scène » ! Et pour une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, ces instants sont précieux. Peut-on imaginer que les oublis ou, à l’inverse, les souvenirs qui accaparent la pensée ont un sens dans l’histoire de la personne ? Et, si oui, que disent-ils de son vécu actuel ? de son identité ? de la souffrance qui est sienne dans cette régression imposée ?
Changer l’usage social des tests
Dans une période où les licenciements sont pléthores, recruter devient un acte citoyen. Cela n’a pas toujours été le cas, car le recrutement était lié à l’idée taboue de sélection. Deux anathèmes dits « progressistes » s’ensuivent : ils visaient les tests considérés comme outils de sélection et ceux qui les utilisaient. De ce fait, les psychologues du travail, et dans une mesure moindre les conseillers d’orientation et les cliniciens, étaient visés et déconsidérés.
Contenus des rêves : approche expérimentale et expérience subjective
Rêves prémonitoires, mythologiques, rapportés par des écrivains ou des artistes, rêves récurrents, cauchemars… de quel rêve parle-t-on ? Pour répondre à cette question, la première étape est de s’attacher aux modalités de recueil des contenus de rêve, aux conditions dans lesquelles il se réalise et aux conséquences sur la nature des rêves concernés. La deuxième étape sera d’analyser plus finement ces contenus, leurs récurrences, leur singularité, tant leurs thématiques que les émotions véhiculées.
Les yeux dans les yeux . Gollum ou le pouvoir du précieux
Au cinéma, nous ne sommes pas seulement voyeurs, nous sommes dans une enveloppe groupale partagée au sein de laquelle, fantasmatiquement, nous sommes aussi vus, à l’abri de l’ombre, par les personnages que nous regardons.
La relation d’emprise. Un mode relationnel complexe
En quelques mots, très vite, un patient met en place une relation d’emprise sur son thérapeute. La violence exprimée ou sous-entendue les place alors dans un impossible dialogue. Il arrive que ce type de relation s’inverse quand l’institution ne peut qu’exprimer sa souffrance. Claire Netillard et Claudette Hugon nous proposent ici d’analyser ces conduites, l’une intervenant en maison d’arrêt et l’autre travaillant avec des patients pénalement obligés pour violences sexuelles.