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Avoir mal aux mots et témoigner en corps d’une détresse méconnue
À travers des récits de vie où le corps des exilés exprime les mots qui font mal, l’auteur témoigne de sa pratique de clinicienne au contact de ces populations pour qui entendre les éléments inconscients et consciemment clivés, qui les incitent à multiplier les examens médicaux, ou encore leur permettre de reconnaître leurs traumatismes infantiles refoulés s’avèrent indispensables.
Une pratique clinique anthropologique contextualisée : le cadre de la protection judiciaire de l’enfance
Les problèmes liés à un vécu d’acculturation, qui semblent se retrouver à la fois chez les populations de migrants et chez les autochtones, peuvent entraîner le risque de voir l’enfant investi comme objet de jouissance. Une piste d’intervention est proposée ici à travers la mise en place d’un dispositif singulier qui introduit la question de la culture au cœur même de la relation thérapeutique et qui vise, à travers un accompagnement fondé sur une alliance entre un travailleur social et un thérapeute, à permettre l’élaboration de l’angoisse de castration et de ses corollaires.
Incidences de l’exil
L’attention portée aux incidences de l’exil implique à la fois le renouvellement d’une dite clinique des migrants et un questionnement anthropologique sur le lien social. Soucieuses d’appréhender les résonances subjectives du déplacement, les cliniques de l’exil privilégient ainsi la compréhension d’une expérience – celle de l’exil et de ses souffrances – en tant qu’elle met en jeu l’inscription, et donc la fondation, du sujet dans le lien social, quelle que soit sa réalité en termes de déplacements géographiques.
Le cognitivisme veut-il la peau de la psychanalyse ?
Dans leurs récents articles (1), ainsi qu’au cours d’un meeting (2) pour la psychanalyse et contre le cognitivisme, Jacques-Alain Miller et Élisabeth Roudinesco s’en sont violemment pris aux sciences cognitives, les accusant d’être responsables de tous les maux de la société, et de la psychanalyse en particulier. Que sont donc les sciences cognitives, et comment les cognitivistes peuvent-ils être si méchants ?
Trauma : Comment continuer à vivre ?
Le viol ou l’inceste d’un enfant n’ont pas les mêmes répercussions sur la constitution du psychisme en fonction du sexe de la victime. À travers le récit de sa rencontre avec Louis, un adolescent victime d’inceste pendant son enfance, Christine Sfez s’attache à explorer ce qu’il en est quand il est commis sur un garçon. Elle apporte un éclairage singulier sur les stratégies de défenses spécifiques mises en place, et axe sa réflexion sur la manière dont il pourra gérer son angoisse de castration, son rapport à la loi et construire son identité sexuelle.
Allégeance à l’école et intérêt de l’enfant : le cas de Jean
À résultats scolaires similaires, les propositions d’orientation des élèves peuvent être différentes. Il semblerait que la question de l’allégeance ait une importance non négligeable dans les jugements qui président aux décisions des enseignants.
Le clinicien et l’humour
Lapsus, mot d’esprit, humour… sont autant de signes, événements de parole, à relever et à entendre dans la cure psychanalytique, dans l’espace du transfert, tant de la part du patient que du clinicien. Entre anecdote personnelle et rappel historique, une invitation à une sérieuse légèreté !
Les enfants du chaos. Ou les problématiques de la préconstruction du sujet psychique
Les troubles du comportement sont souvent envisagés comme relevant d’un rapport à la loi défaillant. Daniel Calin soumet, quant à lui, l’hypothèse d’interactions précoces insuffisamment adéquates ne permettant pas un étayage de l’activité de pensée ainsi qu’une bonne maîtrise de soi.
L’enfant face à la maladie mentale de ses parents
Il arrive parfois que l’enfant ait à faire face à la pathologie mentale de ses parents. La question se pose alors de « prévenir » tout danger qu’il pourrait encourir, au besoin en ayant recours à un placement.
Comment engager une parole allant dans le sens d’une séparation de l’enfant d’avec sa famille ? Quelle place pour la psychanalyse face aux discours actuels dans le champ de la prévention et de la protection de l’enfance ?
Les sens, les sentiments, la personnalité hyperindividualiste
Dans son dernier ouvrage, Claudine Haroche dresse un réquisitoire sévère contre des évolutions sociales, culturelles, idéologiques, qui menaceraient l’autonomie et les capacités psychiques individuelles, les identités collectives et même la vie démocratique. Les analyses de l’auteur, synthétisant divers travaux de sciences humaines ou sociales, anticipent audacieusement, peut-être exagérément, des effets sociaux et politiques engendrés par l’hyperindividualisme.