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La psychologie positive : de nouvelles pistes pour la prévention et l’accompagnement
La psychologie positive est un champ de recherche récent faisant souvent l’objet de simplifications qui ne lui rendent pas justice. Cet article illustre le potentiel d’un certain nombre de thèmes issus de la psychologie positive, ainsi que leurs applications concrètes pour la pratique. Qu’il s’agisse de l’utilisation optimale des ressources intérieures, de l’attention au moment présent, des effets bénéfiques des émotions positives sur la santé mentale… les différents aspects abordés témoignent de la richesse et de la flexibilité de cette nouvelle discipline.
Sonder les sondages. Quand peut-on s’y fier ?
emballement pour les son- dages s’accentue à chaque période électorale, même si la déconvenue de plusieurs d’entre eux a rappelé les instituts à plus de prudence dans les annonces. La difficulté vient des attentes inconsidérées à leur égard. Ils visent à décrire une situation d’ensemble à un moment précis, à partir d’un nombre limité de données, selon une approche probabiliste, et on leur demande de prédire l’avenir, tel un oracle antique, tout en s’appuyant sur le même mode de raisonnement.
Vers une école régulante ?
Débats, controverses, polémiques et prises de position ont ponctué la dernière rentrée scolaire et se poursuivent autour de questions relatives à la répétition de l’échec et à son enlisement, comme si l’accès à la réussite s’avérait impossible. Pourtant, que représenterait une école « régulante » dans laquelle objectifs, modalités et méthodes permettraient de penser autrement les tenants et les aboutissants de l’échec et de la réussite ? Comment se dégager de cette impasse ? Beaucoup de mesures vont déjà dans ce sens, et il n’est pas inutile de les formaliser par des analyses et des propositions. Une approche sous l’angle psychodynamique pourrait se qualifier en termes de « régulation » à la fois comme prise en considération de règles (se donner des règles, les suivre) et recherche d’un équilibre (accéder à la régularité dans les conduites et comportements de la vie quotidienne à l’école). Réguler signe alors un état et un mouvement. D’où l’utilisation de l’expression « école régulante », conduisant à une véritable harmonie fonctionnelle débouchant sur une meilleure compréhension de la scène pédagogique et, par là, à une pratique plus éclairée.
La Terre tourne trop
Sigmund Freud confia dans une lettre à Paul Federn, en 1924 : « Vous n’ignorez pas à quel point la quantité aussi importe en matière de sentiments ; une analyse qualitative à elle seule ne mène nulle part. »
Les peaux d’un tableau, dans les yeux de Freud
En analysant les oublis de noms propres, Sigmund Freud a ouvert une réflexion autour des images susceptibles de remplacer une élaboration verbale, relative à un souvenir. Les images offrent un moyen d’échapper aux mots, en utilisant une forme plus primitive de communication. Cette approche met en lumière les associations qu’un sujet est en mesure de produire à partir des signifiants d’une image.
La relation aidant-aidé et ses avatars
Alors que la durée de vie de patients présentant des pathologies chroniques lourdes s’allonge, le maintien à domicile de ces derniers est, en même temps, encouragé. Ces situations très complexes en matière de relation aidant-aidé demeurent impensées socialement. Des initiatives telles que le Café des aidants peuvent permettre de combler cette lacune.
Les médiations numériques et la pratique clinique
L’essor des technologies et de la robotique interroge, chaque jour, la clinique. Selon Frédéric Tordo, l’objet numérique s’apparente à un dispositif analytique susceptible de fournir au thérapeute de nouveaux espaces de traitement. Il offre au sujet un double virtuel, voire le moyen de virtualiser les processus psychiques.
Douleur, souffrance et mélancolie
Quelle différence opérer entre la souffrance psychique et la douleur psychique ? S’appuyant sur de nombreux philosophes et psychanalystes, Michèle Bertrand, auteur d’un ouvrage récent sur la question, établit une différence fondamentale entre ces deux notions, basée sur le dicible et l’indicible et la possibilité d’être en relation avec autrui. En développant les questions de masochisme, de mélancolie, d’états passionnels ou encore les expériences extrêmes, elle nous éclaire sur la douleur psychique qu’elle qualifie dans une perspective spinozienne comme le moment où l’effort de persévérer dans l’être est le plus menacé.
Normal, pathologique et utilisation de la mesure. L’exemple des surdoués
Si l’apport de la psychométrie est précieux, ces tests présentent néanmoins quelques limites, notamment dans leur utilisation pour diagnostiquer les « surdoués », où des écarts importants sont observés selon l’état psychologique de la personne évaluée. Repenser ces critères stricts de diagnostics à partir des scores en plaçant la clinique au cœur du bilan psychologique, tel est l’enjeu à relever pour que ces données prennent tout leur sens.
Usages et mésusages des données probantes en santé publique
Les promesses apportées par l’utilisation des données probantes intéressent beaucoup les institutions de santé publique. Mais cette volonté n’est pas sans conséquences pour les usagers et les professionnels. Décryptage à partir de l’exemple d’un programme de formation aux bonnes pratiques parentales.