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Faire groupe à distance sur fond virtuel sonore
Le confinement survenu en mars 2020, et les contraintes de distanciation qu’il a imposées, a nécessité de mettre en place des pratiques innovantes pour permettre aux étudiants de poursuivre leurs apprentissages. Dans ce contexte en distanciel inédit, comment une dynamique de groupe a-t-elle pu se créer ? Quelles spécificités sont à relever ? L’auteure nous propose ici un retour d’expérience avec un groupe d’étudiants en première année de formation d’assistant de service social. Elle se penche ici tout particulièrement sur les bruits extérieurs au groupe, ce fond virtuel sonore qui a favorisé un étayage mutuel des protagonistes.
Les relations sociales à l’épreuve de la crise sanitaire
Les périodes de confinement et les contraintes importantes qui ont pesé sur les interactions sociales ont soulevé nombre de questions sur le devenir des relations sociales : comment les préconisations sanitaires en termes de gestes barrières ont-elles modifié nos rapports sociaux ? Ces changements relationnels peuvent-ils s’inscrire dans le temps et pour quelles raisons ? Des questionnements qu’il est important de considérer pour mieux comprendre l’impact de ces bouleversements et les prendre en compte dans l’accompagnement des individus.
La crise de Covid-19 a-t-elle favorisé notre autonomie ?
La question de l’autonomisation se pose dans des contextes où les façons usuelles de penser ou d’agir sont mises à mal. Et c’est bien ce qu’a pu provoquer la pandémie de Covid-19 pour de nombreuses personnes. Après avoir défini l’autonomie et son contraire, la situnomie, l’auteur présente ici un certain nombre de travaux qui rendent compte de la trace de ce processus d’autonomisation pendant la crise que nous venons de traverser.
Effets de la Covid-19 et de la crise sanitaire sur les valeurs sociétales : l’enquête
Cette enquête réalisée pour le Journal des psychologues a eu pour but d’explorer les aspects psychosociologiques impactés par la crise sanitaire de la Covid-19 autres que ceux déjà explorés par le monde de la recherche et liés à la vulnérabilité psychique. Aussi le questionnaire a-t-il été construit afin d’explorer plus particulièrement les valeurs sociétales importantes et impactées par cette crise selon les participants. Solitude, repli sur soi, motivation au travail, mais aussi solidarité et entraide ressortent parmi les valeurs les plus significatives influencées par l’expérience de cette crise. Présentation des résultats.
La crise sanitaire et le psychologue. Des problématiques multiples
À partir d’une revue de la littérature récente, l’auteure propose de montrer l’impact de la pandémie, dans ses aspects sanitaires et restrictifs, sur l’ensemble de la population. On constate que la crise sanitaire est associée à un traumatisme collectif qui produit des effets à court et à moyen termes se manifestant au niveau de la psychopathologie par des troubles anxio-dépressifs et phobiques, ainsi que par une augmentation des addictions. Dans ce contexte inédit, les psychologues ont plus que jamais un rôle à jouer dans l’accompagnement de ces personnes en souffrance.
La pandémie, un fait social complexe
La pandémie de Covid-19 a bouleversé l’organisation sociale en France et dans le monde entier, et reste, aujourd’hui encore, au cœur des préoccupations. Pour mesurer son impact, mais aussi chercher à prévenir le risque, ce sont les dimensions sociales, économiques, techniques, sanitaires, etc., qu’il faut prendre en compte. Il faut comprendre la complexité de cette crise sanitaire comme un « fait social total », pour reprendre une formule d’Edgar Morin. C’est sur cette voie que nous invite l’auteur.
Résister aux fabriques de servitude
Roland Gori a bien voulu nous accorder cette interview pour la sortie de ce numéro 400. C’est l’occasion de dresser un état des lieux sur la situation des psychologues, notamment au regard des décisions gouvernementales de ces deux dernières années. Et ce, à travers l’apport de son dernier ouvrage, dans lequel il décrit les nouvelles formes d’emprise sur les individus et le contrôle qu’elles exercent sur son libre arbitre.
Une forme de gestion des subjectivités qui, au nom de l’information ou de la technologie, oblige chacun à réinventer sa propre destinée, au-delà des fabriques de servitude.
Une douleur garantie. Retour sur This is going to hurt
Nous le savons, le monde va mal. Aujourd’hui, une vue panoramique sur l’état du monde est possible. Après le terrorisme et la Covid, voici la guerre non loin de nous. Le monde poursuit sa course folle en entérinant que les enjeux majeurs que sont l’environnement et l’intelligence artificielle, dont nous dépend(r)ons au quotidien, peuvent être effacés par une forme de capitalisme dont la violence n’est plus à prouver, déni en avant. À l’université, de nouveaux postes émergent, mais en contrat à durée déterminée, donc sur un siège éjectable et avec une charge de travail pesante. Ceux qu’on appelle des « chargés de cours » n’ont plus envie, ils désertent malgré leur désir de transmettre, accélérant un renouvellement à faire pâlir de vertige toute personne responsable. Le malaise dans la culture, incluant globalement les soins (médicaux comme psychiques) et la prise en compte de ceux qui coûtent « un pognon de dingue », passe par un abandon des plus fragiles au risque de creuser, davantage que les déficits publics, un clivage entre les suffisamment bien portants et les autres. Un signe s’impose actuellement, parmi d’autres : on commence à constater une crise des vocations dans le champ médico-social de ceux qui, trop maltraités, fuient avec raison l’enfer des cadences infernales et de l’absence de reconnaissance.
Renoncer au principe du contradictoire ? Attention danger !
Engagé depuis plus de 40 ans dans la défense et la promotion de la profession, notamment au sein du SNP et de la FFPP, je me suis plus particulièrement impliqué dans une réflexion continue sur la déontologie.
Dérives et confusions entre identitaires de droite et de gauche
Thierry Brugvin discute et analyse les différentes luttes sociales, corporatistes et communautaristes. À l’intersection de la psychologie et de la sociologie, l’identité s’avère donc psychosociologique. Il s’agit de trouver un compromis entre l’égale dignité des individus et des cultures, dans la libre diversité des valeurs individuelles et culturelles. Tandis que le système étatique privilégie l’égalité des valeurs culturelles et des droits, il s’agit de parvenir à un équilibre entre la différence et l’universel, entre le relatif et l’universel, la communauté et l’universel.