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Orelsan, un tourbillon pop
Commençons par un aveu : je n’ai jamais aimé le rap, si ce ne sont quelques titres syncopés d’Eminem ou la poétique chaloupée de MC Solaar. Pourtant, après une large indifférence à son endroit, une chanson d’un rappeur français a retenu mon attention, il y a quelques années de cela. Cette chanson, lardée de paroles indécentes, a pour thème la fête de famille du réveillon ; il y est question d’alcoolisme et d’inceste, de la crudité sexuelle des plaisanteries parentales, d’histoires mensongères relayées à des fins purement narcissiques, d’héritage qui révèle le visage envieux de certains, avant de conclure sur une surprenante déclaration d’amour à sa grand-mère.
La vidéoconsultation : de l’autre côté du miroir
La Covid-19 et l’éloignement physique des patients ont conduit à des interrogations quant à la vidéoconsultation, notamment au sein de l’Institut Jules‑Bordet, un centre hospitalier bruxellois qui prend en charge exclusivement des patients atteints de cancer. Les auteures, qui travaillent toutes deux dans cet hôpital, questionnent à travers cet article à la fois la relation virtuelle, la relation transféro-contre‑transférentielle et les écueils que peuvent rencontrer le patient et le psychothérapeute dans ce contexte.
Le RASED, un espace d’écoute des enseignants
Alain Noble s’appuie sur le dernier forum des Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) qui s’est tenu en décembre 2021, afin de constater que les réformes ont fragilisé le cadre de travail et l’écoute au sein de l’Éducation nationale. L’auteur incite à une réflexion et davantage de concertations à mener avec les enseignants spécialisés ou non, les équipes pédagogiques et les institutions, pour permettre une meilleure compréhension des problèmes que peuvent rencontrer les élèves et, partant, favoriser leur apprentissage.
Prévenir et renforcer les missions des Consultations jeunes consommateurs
Les auteurs dressent le constat que les Consultations jeunes consommateurs (CJC) ont une représentation négative auprès des jeunes, étant associée à une méconnaissance des partenaires du dispositif et à des contraintes trop fortes. Si l’offre de soin qui y est proposée est en décalage avec leur réalité, un lieu d’éducation critique aux consommations à risque apparaît comme le chaînon manquant.
« J’aurais dû dire non » Aspects du discours de l’agresseur sexuel sur mineur
Pour qui travaille auprès de patients auteurs de violences sexuelles, la clinique nous conduit fréquemment à les entendre exprimer une incapacité de dire « non » au désir supposé de la victime les concernant. Ce discours interroge à la fois sur la projection de leurs désirs non reconnus, mais aussi sur leur accès difficile à la subjectivation, tant pour eux‑mêmes que pour leur victime. Les propos relayés ici en témoignent.
Le groupe entre le psychique et le social. Réticences et résistances
Dès l’origine de la psychanalyse, un clivage s’est établi entre le psychique et le social. Dans le contexte actuel, il est possible et nécessaire de dépasser cette coupure et le déni qui l’a inspirée. La groupalité est précisément le chaînon manquant qui permet d’articuler ces deux registres. C’est ce que s’attache à démontrer l’auteur.
Les psychothérapies psychanalytiques de groupe à l’adolescence
Qu’il s’agisse de l’association libre, du psychodrame ou encore des groupes à médiation, les psychothérapies psychanalytiques de groupe peuvent s’avérer un dispositif extrêmement intéressant à l’adolescence. Elles laissent, en effet, aux adolescents la liberté d’aborder, en groupe, les questions qui les préoccupent, sans se mettre dans la position habituelle qui suscite des transferts classiques. Éclairage.
Actualité des groupes thérapeutiques pour enfants. Le travail de la groupalité psychique
Comment des dispositifs de groupes thérapeutiques analytiques peuvent-ils favoriser, chez les enfants, l’avènement d’une groupalité intrapsychique ? C’est ce que se propose de démontrer ici l’auteure en soulignant que l’efficacité de ces groupes dépend, pour beaucoup, de la cohérence du dispositif avec sa finalité, mais aussi de la bonne articulation des divers éléments qui participent à sa conception et à sa mise en œuvre. L’auteure distingue ainsi les approches groupales et individuelles de ces dispositifs de groupe, de même que les registres psychiques qu’elles mobilisent électivement.
La notion d’enveloppe psychique dans l’œuvre de Didier Anzieu
La notion d’enveloppe psychique est plurielle et ne peut se penser indépendamment de la notion de Moi-peau, ainsi qu’en témoignent les nombreux travaux de Didier Anzieu sur lesquels revient ici l’auteure. Pour mieux saisir les différents enjeux de ce concept, Clarisse Vollon présente une brève illustration clinique évoquant le contraste émotionnel pouvant parfois traverser l’environnement interne du psychologue pendant une séance de groupe, et dont l’éclairage par le prisme de l’enveloppe psychique peut amener à mieux comprendre certains de ces mouvements contre‑transférentiels.
Écouter un sujet comme un groupe dans la rencontre analytique
S’il existe de nombreuses façons de penser l’individu dans un groupe et les groupes dans l’individu, les différentes cliniques et leur cadre spécifique ne s’opposent pas pour autant. L’auteur nous invite à observer en quoi la rencontre individuelle peut être abordée comme un groupe dans lequel le singulier, des configurations relationnelles à plusieurs ou des dimensions collectives peuvent se manifester dans le lien thérapeutique. Ce décryptage permettra de comprendre le pouvoir de certaines émotions d’ordre groupal, qui se doivent d’être situées pour être mieux prises en compte.