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Comment vivre après l’inceste ?
C’est à la lumière d’apports théoriques puis de cas pratiques que les auteures mènent une réflexion sur l’inceste : de l’impossibilité d’enregistrer des relations incestueuses au registre civil, du tabou sociétal ou encore de l’oppression familiale qui peut enjoindre les victimes à se murer dans un silence mortifère. L’enjeu réside dans la libération de la parole, tant du côté de celui qui a subi l’inceste que de celui qui l’a commis.
Les trois modes d’expression d’Antœdipe : inceste, incestuel, meurtriel
C’est à travers la notion d’Antœdipe, mais également en s’appuyant sur des cas cliniques que l’auteure développe une généologie traumatique, laquelle peut trouver un écho dans l’histoire des familles, mais aussi dans la société. Jeanne Defontaine reprend notamment la distinction entre l’inceste et l’incestuel, et leurs conséquences aux niveaux individuel et groupal.
Les enveloppes psychiques, un colloque d’envergure
Le colloque du 4 au 6 novembre 2021 consacré aux enveloppes psychiques fut un événement à plusieurs titres. Déjà par son ambition, la multiplicité des interventions, son caractère international et ses apports transdisciplinaires, mais aussi par les risques pris avec un résultat au rendez-vous, grâce à l’organisation conduite par Denis Mellier, professeur à l’université de Besançon, et toutes les équipes qui l’ont accompagné dans cette entreprise.
Midsommar : la fascination de l’inquiétant
Midsommar, réalisé par Ari Aster, signifie « Solstice d’été » en suédois ; ce film au rythme hypnotique, sorti en 2019, prend son temps pour nous faire entrer dans sa zone narrative. Pourtant, malgré un début déprimant sur fond de drame familial touchant l’héroïne, le contraste est d’autant plus saisissant avec le voyage qui suit au sein d’une communauté au milieu de la forêt, dans une sorte de village enchanteur où la drogue s’échange à l’infini, où les familles s’habillent de vêtements immaculés et fleuris, tout en s’adonnant à des rituels spirituels. Le groupe d’étudiants américains va passer une partie de l’été au cœur d’une communauté rurale en Suède et assister à une cérémonie particulière se déroulant tous les quatre-vingt-dix ans.
Identité, identités
L’identité, par définition, suppose une stabilité, une permanence, une continuité.
Remboursement : la psychologie a-t-elle un prix ?
Les annonces d’Emmanuel Macron concernant l’accès gratuit à des séances de psychologie en ville bouleversent la profession. Sans pour autant parvenir à l’unifier, une majorité d’acteurs en appellent au boycott du dispositif. Ce dernier soulève en effet, dans sa mouture actuelle, des questions cruciales quant à l’avenir de l’exercice en libéral et à la capacité des psychologues de fournir des soins conformes à leur éthique.
Biopolitique : les psychologues réduits à des paramédicaux
L’arrêté du 24 décembre 2020 relatif au parcours de soins global après le traitement d’un cancer (1) est le précurseur de l’arrêté du 10 mars 2021. Maintenu, il soutient la politique de mise en place de l’arrêté du 10 mars 2021 et à la poursuite des appels à projets lancés par l’Ars dans différentes régions, nombre de psychologues se sentent en difficulté. En cherchant à rentabiliser les structures de soins, la clinique du sujet est sacrifiée. Que dit cet arrêté ? Pourquoi est-il si préoccupant pour notre profession ?
Dune
David Lynch avait signé ce qu’on appelle aujourd’hui son grand échec en 1984, en voulant adapter à l’écran Dune, le roman culte de science-fiction de Frank Herbert, paru en 1965. Il avait 36 ans, et venait de réaliser un film qui avait fait parler de lui, Elephant man. C’était la première collaboration entre Lynch et Kyle MacLachlan, qui joue le rôle de Paul Atreides, qu’on reverra peu de temps après, dans un des meilleurs films de Lynch, Blue Velvet. Je me souviens que Patrick Stewart et Sting faisaient aussi partie de ce casting bariolé et singulier.
Une clinique de l’inattendu : les crimes sur représentation
Peut-on tuer sans cause ? Qui tue-t-on quand on tue ? Quid de la responsabilité du sujet ? Qu’entend-on par « crime du conscient » et « crime de l’inconscient » ? Si les féminicides et les crimes raciaux font partie de cette seconde catégorie, le meurtre antisémite de Sarah Halimi, en 2017, dont l’auteur des faits a été jugé pénalement irresponsable, en est une illustration clinique sur laquelle revient ici en filigrane Serge Raymond pour évoquer cette clinique de l’inattendu.
Quand le soin se fait violence
En 1970, invité à s’exprimer devant des médecins et des infirmières, Donald W. Winnicott propose alors de repenser le soin et la pratique médicale à l’aune de ce qu’il va nommer le « care-cure » inspiré de son exercice de la cure analytique. Le soin n’est pas seulement guérison, il est aussi attention à l’autre. En temps d’épidémie, où la technique et le pharmaceutique peuvent parfois être mis au premier plan, n’est-ce pas le moment de réinterroger les fondements d’un soin qui soit aussi un humanisme ?