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Are you « kidding » ?
L’homme et l’acteur, l’homme hait l’acteur qui le lui rend bien ; telles pourraient être résumées la vie et l’œuvre de Jim Carrey à travers Kidding, la série « dramédie » américaine diffusée depuis peu. L’acteur fait partie de ces comiques dont on confond le personnage joué avec ce qu’il est. Au départ, on le connut pour des rôles enfantins, avec moult expressions simiesques qui pouvaient être repoussantes pour celui qui apprécie le jeu en nuance. Le jeu d’un acteur ne se goûte qu’à partir d’incarnations subtiles, y compris dans la démesure. Al Pacino et Robert De Niro font partie de ces acteurs, après Marlon Brando, qui ont joué de façon remarquable toutes les nuances de la violence humaine ; comme au cours d’un psychodrame analytique, ils ont représenté les aspects les plus primitifs de la psyché humaine sans pour autant verser dans la caricature dont on se déleste d’un geste nonchalant.
Être père et repères en migration
Comment se vit la paternité en contexte migratoire ? Prenant appui sur trois situations exemplaires, les aspects transculturels de la paternité sont ici mis en exergue. À travers leur analyse, les auteures nous soumettent un certain nombre de questions ayant trait à l'identité paternelle. Comment valoriser les potentialités créatrices propres au métissage, favoriser le développement de nouvelles ressources pour être père en migration ?
La langue morte du syndrome de Münchhausen par procuration
Lorsqu’un parent produit ou simule chez son enfant des symptômes dans le but de lui faire jouer le rôle du malade, puis le présente aux médecins pour qu’il soit soumis à des traitements et examens multiples, on parle de « syndrome de Münchhausen par procuration », une fusion pathologique qui déshumanise l’enfant. Cette identification « vampirique » est, pour le parent, une réponse de survie à une atteinte narcissique trouvant son origine dans les générations précédentes.
La santé : quoi de neuf ?
Le recours aux outils numériques devient incontournable dans la société actuelle. Le milieu de la santé en ressent particulièrement les mutations qu’ils induisent, touchant directement le système de santé, les dispositifs de soins, mais aussi les relations entre les différentes catégories professionnelles, entre le malade et le médecin. Des constats qu’analysent Danièle Brun et Jean-Claude Sardas et qui seront développés lors du Colloque « La santé : quoi de neuf ? »
Derrière les algorithmes et la culture managériale, la nudité du pouvoir
Depuis plusieurs années, le psychanalyste Roland Gori examine les évolutions de notre société, notamment sous les effets de la « révolution numérique ». Dans son dernier livre, La Nudité du pouvoir. Comprendre le moment Macron, il s’interroge sur la nature du pouvoir actuel, dénonce des élites qui ont, selon lui, abandonné les idéaux de justice et d’égalité au profit de la performance, et alerte sur un « fascisme numérique » qui menacerait la démocratie.
Un an après #MeToo. Paroles, récits individuels et collectifs
Le déchaînement sur les réseaux sociaux de l’énonciation, de la dénonciation des violences sexuelles faites aux femmes, est le fondement de multiples controverses qui conduisent l’auteure à s’interroger sur cette prise de parole qui, pour beaucoup, agit telle une libération de la parole et une étape émancipatrice. Est-ce une avancée contre les agressions sexuelles ? La loi du silence sera-t-elle vaincue ?
La psychanalyse peut‑elle être féministe ?
Le déferlement des mouvements féministes agite l’opinion publique. Cet appel à la reconnaissance de la femme peut invoquer la réalité de la place et du rôle dévolus aux femmes dans l’histoire de la psychanalyse. Si, jadis, la « science de Freud » s’est montrée quelque peu discrète sur la richesse des travaux de psychanalystes femmes, comment peut-elle aujourd’hui participer à penser la cause des femmes ?
L’émergence d’un nouveau féminisme
Le combat des femmes se poursuit pour une reconnaissance de leur statut, l’acquisition et la perpétuation de droits civils et politiques, au même titre que les hommes. Un féminisme toujours actif qui, aujourd’hui, cristallise les atteintes faites à la dignité des femmes, revendiquant que soient légiférés le harcèlement, les abus sexuels et les viols. L’auteur discerne là la naissance d’un nouveau féminisme.
Malaise dans la société
Cela a été dit dès le début, trop c’est trop. L’augmentation des carburants, et pas seulement du gazole, a fait déborder le vase ou plutôt le réservoir, déjà trop plein. Les taxes précédentes, non digérées, comme la csg augmentée sur les retraites, et aussi celles annoncées, sont ressorties à juste titre. Et les informations sur les multinationales qui ne paient pas ou presque pas d’impôts ont augmenté encore un sentiment d’injustice. Cela associé à un style autoritaire, à une communication condescendante, voire méprisante, et à un acharnement sur la voiture en limitant abusivement la vitesse, on a obtenu un mélange détonnant, qui s’est appelé « gilets jaunes ». Voilà pour le point de départ qui a profité d’une diffusion ultrarapide et inédite par les réseaux sociaux.
Du refus de l’inégalité économique, sociale et psychique : une question de démocratie
Nombreuses sont les formes d’inégalité entre les hommes et les femmes qui s’expriment encore autant dans la sphère publique que privée. Si les luttes féministes se sont dressées contre la domination masculine, n’est-ce pas là avant tout pour soulever un impensé de la démocratie ?