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Pourquoi un Haut conseil des psychologues est indispensable
Le Code de déontologie des psychologues n’est pas opposable et n’a pas de valeur juridique.
Pour qu’il le soit, le Syndicat national des psychologues milite pour la mise en place d’une instance représentative qui serait en charge de légaliser la déontologie : un Haut conseil des psychologues.
Par la voix de son secrétaire général, le SNP expose ici ses propositions.
Quelles évolutions pour la déontologie des psychologues en France : propositions du GIRéDéP
Lors de sa création, en 2009, le Groupe interorganisationnel pour la réglementation de la déontologie des psychologues avait pour mission d’œuvrer à la refonte du Code et à sa réglementation hors instance ordinale. Aujourd’hui, si le débat autour de sa légalisation est toujours aussi vif, et qu’un consensus au sein des organisations est encore difficile à trouver, la volonté est là d’y parvenir. La consultation nationale que le GIRéDéP a lancée auprès des psychologues avait pour objectif de permettre à chacun de s’informer et de poser en pleine conscience le pour et le contre de chacune des propositions avancées.
La CNCDP : 20 ans pour la déontologie des psychologues
La Commission nationale de déontologie des psychologues (Cncdp) a été créée en 1997 pour fournir des avis éclairés par le Code sur des problèmes de déontologie rencontrés tant par les professionnels que par les usagers. Si ses avis n’ont pas de caractère juridique en tant que tel, elle est néanmoins aujourd’hui la seule instance à laquelle on peut se référer sur ces questions. Elle expose ici son fonctionnement.
L’unité par la déontologie
Même si les réflexions autour du Code de déontologie ont pris une certaine densité ces dernières années, l’ensemble des psychologues ne se reconnaît pas nécessairement dans celui‑ci. Le Code détermine un certain nombre de règles qui s’apparentent parfois au bon sens. Et les questions soulevées par la pratique du psychologue sont tout aussi essentielles telles que la responsabilité, le discernement, l’adaptabilité aux évolutions de la société. Claire Silvestre‑Toussaint nous livre ici ses réflexions fondées sur son expérience à la présidence de la CNCDP et de chargée de cours à l’université d’Aix‑Marseille.
30 ans après le titre : le code et la profession
1985 a vu promulguer la loi sur le titre de psychologue. Si les débats d’alors sur la réglementation de la profession ont été mis de côté au profit de l’aboutissement d’une loi sur le titre unique, ils rejaillissent aujourd’hui plus que jamais pour permettre au Code de déontologie des psychologues, socle identitaire de la profession, de trouver le cadre juridique qui lui corresponde. Depuis plus de trente ans, Patrick Cohen observe et accompagne toutes les étapes de structuration de la profession, et c’est de sa place de psychologue, mais aussi d’enseignant en déontologie et d’ancien président de la CNCDP qu’il nous éclaire sur la question.
Hommage à Paul Fustier
Hommage à Pierre Ginesy
Nous avons appris avec beaucoup de tristesse la disparition de Pierre Ginesy, le 1er mars 2016. Il était psychiatre, psychanalyste et surtout auteur de nombreux ouvrages, dont nous avions rendu compte dans nos colonnes.
Au chevet de la clinique
Une redoutable question se pose aujourd’hui aux psychologues hospitaliers. Comment, en effet, pourront-ils préserver l’essence de la clinique dans le contexte dramatique que traversent les dispositifs hospitaliers et universitaires tant aux niveaux institutionnel que théorique ?
En quête de progrès
Qui dit « progrès » suppose une avancée vers un but, avec l’idée d’aller vers un monde meilleur. Les découvertes scientifiques fondées sur l’usage de la raison ont pour objectif d’apporter les moyens d’y parvenir. Les règles morales et religieuses sont censées promouvoir une organisation sociale harmonieuse. Les libertés démocratiques visent à libérer les gens des pouvoirs autoritaires et des contraintes établies.
Le génie compliqué de Steve Jobs
Je ne sais pas bien quoi penser de ces personnages geeks ou nerds qui peuplent les séries et les films actuellement, comme The Big Bang Theory, l’un des exemples le plus connu avec la série anglaise IT Crowd. La révolution numérique, bien sûr, ce monde infini de possibilités qui apparaît devant nous, apporte avec elle ceux qui la font avancer, d’autres types de héros chez qui la ruse et l’intelligence semblent s’exprimer, séparées du corps. Il y a aussi un regard nuancé sur les émotions et l’esprit. L’hypertrophie du cerveau et la maladresse des sentiments, mais aussi le mélange parfois heureux entre fantaisie et informatique, deux propriétés qui définissent le geek, justement, quelque part entre IMac et Star Wars.